Ils sont 10.630 clubs verts à être installés au niveau des établissements scolaires et 2.000 autres sont programmés, a indiqué, hier, à Alger la ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, Dalila Boudjemaâ, en marge du lancement de la session de formation au profit des journalistes arabophones en collaboration avec l'Agence de coopération allemande GIZ. « Nous avons créé ces clubs verts pour que l'élève soit plus près du terrain et saisisse ce qu'est l'environnement », a précisé la ministre, rappelant que ces clubs sont le résultat de la généralisation de l'enseignement de l'environnement dans le programme de l'éducation. En outre, le ministère de l'Environnement a doté récemment ces clubs d'équipements pédagogiques notamment en informatique, audiovisuel, en outils de jardinage et aussi pour l'apprentissage du recyclage des déchets. « Ces élèves sont les cadres de demain et nous leur apprenons ainsi à affronter les défis environnementaux et à préparer leur avenir », a indiqué Mme Boudjemaâ. Des clubs verts sont également installés au niveau des organismes de la jeunesse et des sports. En outre, le ministère de l'Environnement a installé des maisons de l'environnement dans chaque wilaya. Il s'agit d'un espace écologique, scientifique et culturel dans lequel est réalisé un travail de proximité ayant un lien avec la protection et la sauvegarde de la nature. « Ces espaces sont destinés à la population qui peut bénéficier d'informations mais aussi exposer ses problèmes », a indiqué Mme Boudjemaâ. Pour sa part, Susanne Wahl, directrice de l'agence de coopération GIZ, a relevé que des projets sont en cours en partenariat avec l'Algérie dont celui sur la biodiversité, la gestion des déchets et l'adaptation aux conditions climatiques. De ce fait, elle a estimé que l'action des médias contribue à lutter contre le gaspillage et pour une meilleure utilisation des ressources naturelles. D'où ce cycle de formation au profit de la presse algérienne après ceux réalisés à l'adresse des personnels des maisons de l'environnement, des clubs verts et des cadres du secteur, selon la directrice de GIZ.