« Unis pour la même action. » C'est sous ce slogan que l'Algérie célèbre, aujourd'hui, la journée maghrébine du don de sang, en organisant des manifestations, des collectes de sang et des actions de sensibilisation à travers le pays. Pour le président de la Fédération algérienne des donneurs de sang (FADS), Kaddour Guerbi, il est important que tous les citoyens âgés de 18 à 65 ans et en bonne santé se rapprochent des CHU ou des centres de transfusion sanguine (CTS) afin d'offrir un peu de leur sang. D'autant plus que ce don est anonyme, sécurisé, avec en prime, un bilan gratuit sans oublier que le matériel de prélèvement est stérilisé et à usage unique. En outre, « après chaque don, le corps régénère ce liquide dans les deux ou trois heures qui suivent cette opération », affirme-t-il. De son côté, l'Agence nationale du sang (ANS) a multiplié la collecte de sang dans les entreprises à raison de deux par an. Ainsi, les grandes institutions ont été sollicitées pour cette solidarité. Côté sensibilisation, la Direction générale de la sûreté nationale, les ministères, tels que ceux de l'Education nationale et les Affaires religieuses, l'ENTV, la Radio nationale, les opérateurs de téléphonie mobile ont été associés pour instaurer la culture du don de sang. Le but, selon le Dr Meriem Yahiaoui, attachée de presse de la l'ANS, est de garantir un approvisionnement sûr, régulier et durable en produits sanguins labiles. En 2014, 508.941 dons de sang ont été enregistrés à travers l'ensemble du territoire national dépassant largement le taux médian fixé par l'Organisation mondiale de la santé. Cela a permis d'obtenir 717.367 produits sanguins labiles et 6.017 de concentrés plaquettaires d'aphérèses.