150 exposants nationaux et internationaux dans différents domaines de la santé sont présents à la 2e édition du Salon international des expertises pour le domaine hospitalier « El Moustachfa ». La manifestation, qui s'étalera jusqu'au 11 avril, a été inaugurée, hier, à la Safex, aux Pins maritimes d'Alger, par le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf. Lors de la visite des stands, Boudiaf a incité les exposants nationaux à conclure des partenariats avec des entreprises étrangères, notamment dans le domaine de l'immobilier médical, parent pauvre de l'investissement. Il a affirmé que le ministère est là pour l'accompagnement et l'assistance afin de faire aboutir tous les projets de partenariat. « Même si on adopte la règle 49/51, il s'agit de faire travailler les jeunes, d'acquérir de l'expérience et d'assurer la maintenance et le service après-vente pour ne pas laisser les équipements en panne », a-t-il indiqué. Concernant l'apport de cette deuxième édition, le ministre a déclaré que son impact est plus que positif du fait de la polyvalence et de pluridisciplinarité à tout point de vue. « El-Moustachfa » se veut un espace où la santé du citoyen est au cœur des préoccupations des pouvoirs publics et du secteur privé. Il regroupe les acteurs du monde hospitalier (médecine, paramédical, biologie, biomédical, maîtres d'œuvre, constructeurs, gestionnaires, équipements...). Même la santé militaire avec ses spécificités est représentée dans une aile à part. Beaucoup de visiteurs ont découvert cette médecine de l'urgence pratiquée presque à ciel ouvert. Occupant l'aile Ahagar de la Safex, cette manifestation est la première du genre au Maghreb et la deuxième en Afrique. Durant cette première journée, le DG d'Algerac (organisme algérien d'accréditation), Nouredine Boudissa, a rappelé la nécessité de l'accréditation. Son organisme est le seul à reconnaître la compétence technique d'un laboratoire dans un hôpital ou même la gestion de ce dernier. Théoriquement, toutes les installations sont contrôlées pour répondre au souci de la qualité et les prestations fournies aux malades ou clients. Algerac intervient dans tous les domaines et à tous les niveaux en octroyant un certificat de reconnaissance de la compétence technique. A l'heure actuelle, seul le laboratoire de contrôle des médicaments a eu son accréditation en 2008. L'Institut Pasteur ainsi que celui de toxicologie sont en voie d'être accrédités alors que l'Agence nationale du sang est au stade de projet. Le certificat délivré est reconnu à l'étranger, car seul Algerac est habilité à faire ce travail. Le DG d'Algerac cite les avantages de l'accréditation telles que la standardisation des procédures techniques et administratives, l'amélioration du fonctionnement interne, l'instauration de la confiance dans les prestations des clients, l'assurance de la traçabilité à tous les niveaux ainsi que l'amélioration continue.