La certification de qualité est une condition nécessaire pour accéder au commerce international ; c'est un passeport pour le marché étranger, expliquera le directeur général d'Algerac, Rachid Boudissa, lors de son intervention, hier, sur les ondes de Chaîne III de la Radio nationale. Le directeur d'Algerac a indiqué que cet organisme a plusieurs activités. Il estime que cet organisme relève du domaine technique, manageriel (gestion et promotion de la qualité). Autrement dit, l'intervention de laboratoires et organismes de contrôle de conformité pour effectuer des analyses, vérifications et expertises diverses. En outre, Nourrdine Boudissa a souligné que le rôle de l'accréditation est de garantir que tous ces organismes disposent d'une qualification professionnelle avérée pour effectuer les prestations qui ressortent de leur champ d'intervention, tout en expliquant que ces derniers sont soumis préalablement à un système d'examen. M. Boudissa a rappelé qu'Algérac est un établissement public à caractère industriel et commercial (Epic), placé sous la tutelle du ministère de l'Industrie et de la Promotion des Investissements. A noter qu'Algérac est chargé de l'accréditation des organismes d'évaluation de la conformité (OEC). Par ailleurs, le même responsable a fait savoir que parmi 2000 laboratoires au niveau national seuls 3 laboratoires ont été accrédités. Interrogé, sur la prise de consciences de nos entreprises quant à la nécessité de l'accréditation, M. Boudissa dira que "si vous voulez que votre produits soit accepté sur le marché international vous devez avoir l'accréditation, puisque c'est le seul facteur qui peut rendre votre produits crédible " poursuit-il. Pour sa part, le Dr Salah Mouhoubi, expert financier et auteur de plusieurs ouvrages en économie, revenant sur la question de l'accréditation, dira que la situation est inquiétante, avec tous les risques que cela peut entraîner pour la santé du consommateur, quand on sait que parmi 2000 laboratoires seuls 3 sont accrédités. Fort de ce constat, il dira qu'il faut tirer la sonnette d'alarme. Sur la question si Algerac répond aux besoins croissants d'accréditation, de certification et d'homologation. Le DG l'organisme algérien d'accréditation dira qu'il ne peut pas satisfaire la demande de nos entreprises. Avant d'ajouter que cela est dû essentiellement à plusieurs contraintes, à savoir les conditions de travail et le manque de siège etc. Sur un autre chapitre, M. Boudissa dira que " les critères se basent sur des normes internationales, au nombre de trois : 17000/25, 17000/20 et 17000/11. M. Noureddine Boudissa dira que ces normes sont dictées par l'exigence en matière de performance, de compétitivité et de protection de l'économie nationale. En outre, le DG dira qu'afin d'arriver à l'objectif tracé Algerac a développé un programme de formation à l'endroit des laboratoires, des organismes d'inspection, des organismes certificateurs ainsi que des différents opérateurs économiques. Comme il a dévoilé que certaines entreprises vont bénéficier d'un dispositif de préévaluation pour l'obtention du certificat d'accréditation. Enfin, M. Noureddine Boudissa a insisté sur l'importance de l'accréditation en tant qu'affirmation de qualification compétence.