L'Algérie a vécu la semaine dernière au rythme des nouvelles technologies de l'information pour marquer les Journées africaines des TIC. Lors d'une rencontre organisée jeudi à Alger par Algérie Télécom, ayant pour thème « Les TIC pour la paix et la sécurité en Afrique », le directeur général d'AT, M'hamed Dabouz, a souligné que son entreprise « accorde une grande importance aux jeunes dans sa politique de développement ». Et si l'Algérie comptera en 2014, 6 millions de foyers raccordés à l'Internet, il ne faut pas ignorer les dangers de ce nouveau moyen de communication. D'où la nécessité de protéger les enfants des effets négatifs d'Internet. En présentant les dangers de la Toile, M. M'Hamed Debbouz a indiqué que « ce monde virtuel est un paradis pour ceux qui souhaitent apprendre, améliorer leur culture, découvrir de nouveaux domaines, ou encore communiquer. En revanche, c'est aussi un monde peuplé de dangers et les premières victimes en sont les enfants ». Dans son exposé présenté devant des collégiens, Mme Rachida Bouaddas, cadre au niveau de cette entreprise, se basant sur les chiffres d'une récente étude établie par son département, a indiqué que 700 000 foyers sont, jusqu'à présent, raccordés au réseau Internet. Evoquant la protection des enfants, elle a affirmé que 40% des enfants interrogés restent en moyenne deux heures sur le Net et 80% des parents interrogés ne surveillent pas les recherches de leurs enfants sur la Toile. Elle a indiqué que les enfants doivent être «contrôlés et orientés, que ce soit à la maison, l'école, au cybercafé ou au centre culturel, car certains sites constituent une véritable menace. Pour faire face à ces dangers, elle a mentionné des moyens techniques, tel le contrôle parental, estimant néanmoins que la meilleure protection demeure l'éducation.