« Nous ne savons pas si les filles de Chibok peuvent être secourues. Leur localisation reste inconnue. J'aimerais beaucoup pouvoir le faire, mais je ne peux pas promettre de les retrouver », déclare le président nigérian élu, Muhammadu Buhari à l'occasion du premier anniversaire du kidnapping par Boko Haram, des lycéennes dont 219 sont toujours portées disparues. « Mais je dis à tous les parents, les familles et les amis de ces enfants que mon gouvernement fera tout ce qui est en son pouvoir pour les ramener à la maison », a-t-il déclaré. Cette attitude contraste avec celle du président sortant Goodluck Jonathan, qui a relégué au second plan cet enlèvement collectif malgré une campagne de pression internationale et la localisation par l'armée du lieu où les filles se trouvaient. Abubakar Shekau, le chef de ce groupe terroriste, a déclaré avoir converti les adolescentes qui n'étaient pas musulmanes et les avoir toutes « mariées de force ». Selon Amnesty International, au moins 2.000 femmes et fillettes ont été enlevées au Nigeria depuis le début de l'année dernière.