La question du Sahara occidental a été aussi examinée par les présidents algérien et rwandais. Ils ont réaffirmé, à cette occasion, leur soutien aux efforts des Nations unies pour parvenir à un règlement politique juste et durable, fondé sur l'exercice par le peuple du Sahara occidental de son droit « inaliénable » à l'autodétermination dans le cadre d'un référendum « libre, honnête et impartial ». Dans ce contexte, le président Bouteflika et son homologue rwandais ont réitéré leur « solidarité » avec le peuple sahraoui dans ses efforts visant à réaliser ses aspirations nationales. Ils ont également exprimé leur « satisfaction » quant à l'implication de l'Union africaine sur cette question, notamment à travers la nomination d'un envoyé spécial en la personne de Joaquim Chissano et l'adoption par le Conseil de paix et de sécurité d'un communiqué sur cette question le 17 mars derniers. Les deux dirigeants ont exhorté le Conseil de sécurité des Nations unies à « prendre toutes les décisions nécessaires pour assurer un progrès dans la recherche d'une solution au conflit du Sahara occidental, reconnaissant son rôle crucial et sa responsabilité principale dans le maintien de la paix et de la sécurité internationales », a ajouté le communiqué conjoint.