Les relations entre Washington et Moscou, qui ont pris un coup de froid avec la crise ukrainienne semblent se rechauffer, à Sotchi. John Kerry s'y est rendu mardi dernier pour rencontrer son homologue russe, Sergueï Lavrov, et surtout le président Vladimir Poutine. Les deux ont fait savoir à l'envoyé spécial d'Obama, qui serait prêt, dit-on, à renoncer à la politique d'isolement de la Russie, qu'ils sont prêts à établir une « coopération sur une base d'équité et surtout de non-ingérence dans les affaires intérieures ». Outre l'Ukraine, la pomme de la discorde, Russes et Américains ont parlé du Yémen, de la Syrie et du terrorisme. Fait nouveau, les positions des deux « puissances » se rapprochent. Surtout sur la Syrie. Elles sont convaincues que le processus de paix doit être mené par les Syriens et que les intervenants étrangers doivent pousser les groupes qu'ils soutiennent à aller aux négociations sur la base de l'accord de Genève.