L'Ansej de Tipasa innove. Elle va chercher les porteurs de projets au sein même du centre universitaire du chef-lieu de la wilaya. Cette démarche de prospection suscite l'intérêt des étudiants qui sont venus nombreux visiter hier les stands de l'Ansej et de ses partenaires érigés au sein du campus. La collaboration entre l'établissement universitaire en question et ce dispositif de création d'emploi dépasse le cadre événementiel, puisqu'une convention signée, entre les deux parties, a été couronnée par l'ouverture in-situ d'une maison de l'entrepreunariat, dont la responsable est une jeune diplômée universitaire récipiendaire d'une attestation de certification délivrée par le bureau international de travail (BIT). « Le rôle de la maison de l'entrepreneuriat est avant tout de prendre contact avec les potentiels futurs promoteurs désirant monter une affaire par le biais du dispositif Ansej. Ses missions vont de la sensibilisation jusqu'à la formation », résume Hakima Medbal, responsable de la structure en question. Selon elle, la maison de l'entrepreneuriat a déjà organisé trois sessions de formation et la quadrirème est en cours. « La formation, qui se déroule sous forme de session de trois jours, inclut dans son programme les modules basiques de tout ce qui a trait à l'entrepreunariat, notamment les techniques de gestion de management, d'administration et de la comptabilité. Notre objectif est d'outiller le porteur de projet à même de bien démarrer son entreprise », explique-t-elle. Et d'ajouter : « ce type de formation suscite un engouement formidable d'entre la communauté estudiantine. Pour preuve, les listes de candidats pour les prochaines sessions affichent presque complet ». Par les formations dispensées, nous souhaitons les encadrer afin qu'ils soient à la tête d'entreprises solides, c'est-à-dire créatrices d'emploi et génératrices de richesse », conclut-elle. Parmi les exposants rencontrés hier, un jeune promoteur qui s'est lancé dans un créneau de l'économie verte, en l'occurrence le recyclage du plastique. Salah Arezki a achevé son cursus universitaire avec brio. « Une fois le diplôme en poche, il ne me restait qu'à concrétiser un seul objectif. C'est de créer ma propre entreprise. Ce défi a été relevé grâce à l'aide de l'Ansej. Certes la gestion d'une entreprise n'est pas de tout repos, mais je me dois de réussir car cela va de mon avenir », confie-t-il. Outre d'autres promoteurs, des stands ont été réservés aux banques, au centre de facilitation de la PME et Algérie Télécom qui s'est déjà engagée à former et à encadrer les promoteurs ayant opté pour le domaine de ses activités.