Les concours et examens professionnels de passage de grade et de promotion des professionnels de la santé commencent aujourd'hui et prendront fin le 15 juin prochain pour plus de 80.000 employés du secteur de la santé, tous corps confondus. « Ils consacreront la promotion des professionnels de la santé conformément aux dispositions réglementaires prévues par les statuts particuliers », a indiqué jeudi dernier le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière (MSPRH) dans un communiqué. L'organisation des concours et examens professionnels, est « du ressort exclusif » des centres d'examens nationaux désignés par voie réglementaire, précise le ministère. La tutelle, y lit-on, « accorde une importance capitale à la réussite de cette opération, veille à son bon déroulement et appelle à l'implication de l'ensemble des professionnels. Le ministère réitère son entière disponibilité à consacrer la concertation et à maintenir les portes du dialogue ouvertes, afin de répondre à toutes les préoccupations socioprofessionnelles. « Le MSPRH se félicite de la disponibilité de la quasi-totalité des syndicats du secteur mobilisés pour la réussite de ces examens et concours comme en témoigne, a-t-il poursuivi, l'inscription de tous les personnels concernés ». Le chargé des relations avec les partenaires sociaux du ministère de la Santé, Nacer Grime, avait affirmé début mai que le taux des inscriptions aux concours de promotion était de 80%, tous corps confondus. Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, a plaidé, jeudi dernier à Alger, pour la mise en place de meilleurs mécanismes de régulation et d'optimisation des ressources thérapeutiques. mécanismes de régulation des ressources thérapeutiques « Au regard des évolutions sanitaires, notamment dans le domaine de la prise en charge des malades et de la nécessité de maîtriser les dépenses en arrivant au meilleur rapport coût-efficacité, la mise en place de meilleurs mécanismes de régulation et d'optimisation des ressources thérapeutiques devient d'une nécessité absolue », a souligné Boudiaf dans un message adressé aux participants à un atelier sur la pharmaco-économie. Il ajoute que dans les systèmes de santé développés, la pharmaco-économie « joue un rôle important et déterminant dans la rationalisation des choix de santé publique et des stratégies thérapeutiques ». Selon le ministre, la régulation et la rationalisation des ressources thérapeutiques est nécessaire. « Le développement d'une industrie locale de médicaments orientée sur les produits à fort service médical rendu devient indispensable », a-t-il indiqué. Axée sur la satisfaction des besoins nationaux, elle permettrait, a-t-il dit, « de réduire les dépenses à l'importation, d'en assurer la disponibilité à un prix attractif tout en assurant une valeur ajoutée économique ».