Malgré la défaite concédée vendredi soir à Radès face au Club Africain, Sadek Amrous reste tout de même optimiste quant aux chances de son équipe de soulever le trophée de l'UNAF des clubs champions, le 23 décembre prochain au stade du 05-Juillet. Le boss du MCA reste persuadé que son team est en mesure de renverser la vapeur « Certes, nous sommes mal partis dans cette finale mais j'estime que rien n'est encore perdu. Il reste encore une seconde manche à disputer à Alger où nous aurons l'occasion de nous rattraper et pourquoi pas renverser la tendance et remporter ce sacre maghrébin. En tout cas, nous en avons les moyens », a-t-il affirmé sur le plateau de la chaîne de TV Nessma juste après la fin de la rencontre face au Club Africain. Amrous croit dur comme fer à une remontée spectaculaire lors du match retour. «Au stade du 5-Juillet, ce sera une autre paire de manches. Vous allez voir un tout autre visage du MCA que celui de Radès où l'équipe n'a pas vraiment évolué à son véritable niveau», a-t-il assuré et de poursuivre : « pourtant, en début de match, l'équipe était bien en place notamment sur le plan tactique. Mais l'ouverture du score tunisienne a quelque peu perturbé nos joueurs en ce sens que ces derniers voulaient à tout prix revenir au score confondant le plus souvent vitesse et précipitation ».Cependant, le N°1 mouloudéen s'est plaint de la programmation et des blessures qui entravent, selon lui, la bonne marche de l'équipe. « Actuellement, le Mouloudia traverse une période difficile compte tenu des nombreuses blessures au sein de son effectif, auxquelles il faudrait ajouter l'absence des joueurs retenus dans les différentes sélections nationales. Depuis le début de saison, le MCA n'a jamais pu aligner son équipe type. Alain Michel rencontre souvent des difficultés pour composer son onze rentrant mais il fait ce qu'il peut ».Amrous a également fait part de son intention de recruter un joueur africain lors du prochain mercato d'hiver. Cependant, il ne s'est pas empêché de tirer à boulets rouges sur la FAF. « Chez nous en Algérie, nous avons des lois un peu bizarres. Les clubs ont le droit de recruter deux joueurs étrangers au maximum mais on leur impose de ne faire jouer qu'un seul. A mon avis, c'est une aberration. La FAF trouve-t-elle normal de payer des joueurs sans même pouvoir les aligner ? », s'est-il interrogé.