Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a affirmé, dans un message de condoléances adressé à la famille de la moudjahida Djamila Bouazza, décédée, hier matin, que l'Algérie a perdu « un des symboles de la lutte et de la résistance ». Le président Bouteflika a souligné, dans son message, qu'« avec la disparition de la très chère sœur Djamila Bouazza, l'Algérie a perdu un des symboles de la lutte et de la résistance », ajoutant que la défunte était « un exemple de modestie et de dignité ». Le chef de l'Etat a évoqué les qualités de la défunte, rappelant qu'« elle a rejoint très jeune les rangs de la Révolution, se plaçant aux avant-postes du combat libérateur aux côtés des vaillants combattants et combattantes ». « La disparition de cette héroïne nous plonge dans une profonde douleur que seule la foi en la volonté de Dieu Tout-Puissant peut apaiser », a souligné le président Bouteflika dans son message. « En cette douloureuse circonstance, je présente mes condoléances les plus attristées à la famille de la défunte et à tous ses compagnons d'armes, priant Dieu Tout-Puissant de l'accueillir dans Son Vaste Paradis ». Elle a été inhumée au cimetière d'El-Alia La moudjahida Djamila Bouazza, décédée, hier, à l'âge de 78 ans, a été inhumée après la prière d'El-Asr au cimetière d'El-Alia (Alger). Ont assisté aux obsèques, des moudjahidine, des personnalités nationales et une foule nombreuse de citoyens. Dans une oraison funèbre, le directeur du patrimoine historique et culturel au ministère des Moudjahidine, Dehane Khaled, a évoqué les qualités et sacrifices de la défunte pour l'indépendance de l'Algérie, affirmant que le parcours militant de Djamila Bouazza demeurera une « source d'inspiration pour les générations montantes ». Pour sa part, Yacef Saâdi a rendu hommage à la défunte qui a milité pour son pays sans attendre « une contrepartie », a-t-il dit.