La conférence nationale sur la formation et l'enseignement professionnels s'est clôturée hier en présence du ministre El Hadi Khaldi, avec la présentation d'un bon nombre de recommandations. Les participants ont appelé à la mise à niveau et au perfectionnement des formateurs ainsi qu'à l'introduction des compétences dotées de solides expériences sur le terrain. Le but est de soutenir les candidats avec des formations concrètes et non seulement théoriques. Pour cela, il est impératif d'organiser des formations au profit de l'encadrement pédagogique, d'instaurer parmi les critères de recrutement l'expérience professionnelle et de renforcer les compétences par des stages de perfectionnement technique et d'immersion professionnelle en entreprises. Des initiatives, estiment-ils, qui faciliteront l'introduction de la démarche qualité dans le système de la formation et de l'enseignement professionnels. Cette démarche, qui comprend l'amélioration des formateurs, des programmes de formation et des équipements, sera mise en marche à partir de février 2011 jusqu'au décembre 2013. «La démarche touche tout le personnel du secteur de la formation et de l'enseignement professionnels. Elle sera basée sur un système de management qui sera réalisé dans plusieurs étapes : L'injection des ressources, la formation du personnel, la conception du système qualité et son déploiement et, enfin, son évaluation», expliquent les intervenants en soulignant que la commission chargée de cette démarche, installée en septembre, a déjà produit des documents préliminaires sur ce projet. A propos de l'évaluation, le ministre a suggéré de réfléchir sur la création de centres d'évaluation dans chaque wilaya, qui soit rattachés à l'administration centrale. Une commission sera installée prochainement pour se charger de ce dossier, fait-il savoir. Pour ce qui est de la formation en elle-même, les participants à cette conférence ont proposé à ce que les programmes et les systèmes d'évaluation soient unifiés tout en tenant compte de la particularité de chaque spécialité et ce, en vue d'améliorer l'organisation de la pédagogie. Dans ce contexte, ils suggèrent de réviser l'arrêt interministériel fixant la liste des spécialités et de s'appuyer, dans l'élaboration des programmes, sur les programmes de développement économiques locaux et régionaux pour la construction de l'offre (spécialités) pour la rentrée de février 2011.