La première halte a eu lieu au niveau de la place de la Résistance, où la délégation a écouté l'hymne national et procédé au dépôt d'une gerbe de fleurs à la mémoire des martyrs de la révolution. Ensuite, la délégation a inauguré un parking automobile au niveau de la circonscription de Sidi M'hamed. « Ce parking à étages devra encourager les usagers à se rendre en ville sans faire face au problème de stationnement », s'est félicité le wali d'Alger. A Hussein Dey, les trois responsables ont procédé à la remise de 50 bus à l'entreprise de transport urbain et suburbain d'Alger au niveau de la station du Caroubier. Intervenant à l'occasion de cette cérémonie, le ministre des Transports a souligné que cette démarche contribuera à améliorer le transport dans la capitale. Selon lui, cela devrait permettre aux usagers de se déplacer à l'aise. Pour sa part, Abdelmalek Boudiaf, ministre de la Santé, a procédé à l'inauguration de cliniques, dont une au quartier dit Haouche El Mihoub à Baraki et l'autre à Hay El Badr dans la commune de Badjarrah. Sur place, le ministre a soulevé un problème avec les médecins présents, celui de leur incapacité d'assurer la garde de nuit au niveau de ces quartiers. A cet effet, le ministre a indiqué qu'il lui est impossible de leur imposer, pour l'instant, la garde de nuit, en raison de la situation sécuritaire qui sévit dans les lieux. « L'absence d'un dispositif sécuritaire sur place empêche les médecins d'assurer la garde de nuit », dira-t-il. Dans ce contexte, le ministre a annoncé que prochainement son département fera appel à des entreprises privées pour sécuriser les lieux et permettre aux médecins de garde d'exercer en toute quiétude. « Plusieurs établissements hospitaliers ont signé des conventions avec ce genre d'entreprises sécuritaires », a-t-il précisé. A Beni Messous, le ministre a procédé à l'inauguration du service hépato-gastro-entérologie. A Bab El Oued, il a également procédé à l'inauguration d'un service de consultations et d'urgences spécialisées. « Ces infrastructures permettent de désengorger les différents services et gérer le flux de patients qui se présentent aux urgences », dira-t-il. Et de poursuivre : « de la sorte, les CHU pourront revenir à leur vocation initiale qui est celle d'assurer une meilleure prise en charge des patients selon les cas. » A propos de l'indisponibilité du Sintrom, un médicament anticoagulant, le ministre a déclaré que le médicament est actuellement disponible et qu'une réserve de 9 mois est assurée. Evoquant le cas des personnes victimes de botulisme à Batna, le ministre a affirmé que deux personnes sont décédées, deux sont en réanimation et trois sont sous contrôle médical. « Il faut faire attention à l'alimentation et prendre connaissance des dates de péremption mentionnées sur les produits emballés », a averti le ministre.