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En Kabylie, on naît et on meurt avec des chants
Kamel Syamour
Publié dans Horizons le 12 - 07 - 2015

Qui vous a inspiré pour entamer une carrière musicale ?
Je suis né dans un village perché sur le Djurdjura, près de Beni Douala. Il y a cette chaîne montagneuse de Lalla Khedidja, donc, en voyant cela, on pense tout de suite à achawik, au chant des oiseaux, au ruissellement des eaux. En Kabylie, on naît avec des chants et on meurt avec des chants. On est condamnés à passer toute notre vie à chanter.
Où peut-on classer votre style de musique ?
Actuellement, on me classe dans la world music. Finalement, quand on voit la finition de la world music, on s'aperçoit que lorsqu'on ne peut pas classer une musique on la colle à la world music. En réalité, je n'ai pas un style de musique précis, je fais ce que j'aime, je chante ce que je ressens et puis cela donne un style. Peu importe finalement le nom du style que porte ma musique, le plus important c'est de jouer avec ses tripes.
Avez-vous un modèle en musique ?
J'écoute beaucoup la musique d'un groupe marocain, il est mythique. Il s'agit de Nass El Ghiwane, Jil El Jilala. Il y a aussi la musique des artistes de chez nous qui m'inspirent, comme Amazigh Kateb, Souad Massi, l'ONB et Idir.
Justement, vous avez partagé la scène avec plusieurs artistes reconnus mondialement, comme Idir. Qu'avez-vous appris de ces rencontres ?
Je ne vois pas Idir en tant qu'un artiste chanteur, je le considère comme un père spirituel. J'adore sa sagesse, sa façon de s'exprimer, de se comporter, sa façon de partager les émotions. Sur scène, lorsque je me produis à ses côtés, il y a une émotion terrible, indescriptible. Je ressens cette responsabilité, ce défi d'être exemplaire et sans faille. C'est clair, avec Idir, on n'a pas le droit de décevoir ni de prendre des risques, il faut juste être parfait.
Vous êtes auteur-compositeur et interprète. Est-ce que cela fait de vous un artiste complet et accompli ?
On m'a proposé plusieurs fois de reprendre les tubes d'autres artistes, j'ai constaté que je ne les ressentais pas. Je ne m'inscris pas dans la recherche des mots spécifiques, je chante comme je parle, je chante dans l'expression kabyle parce que c'est la seule langue que je maîtrise, et cela même si je suis établi à l'étranger depuis 20 ans.
Des projets en cours ?
J'ai composé la musique d'un générique d'une caméra cachée de Mourad Khan, diffusée durant ce mois sacré de Ramadhan. Dans mon premier album, j'ai fait un featuring avec Akli D. D'ailleurs, notre rencontre m'a incité à enregistrer cet album. Je souhaite enregistrer un duo avec Idir ou encore Souad Massi, parce que je les adore tout simplement. Je donne une série de concerts : aujourd'hui au théâtre régional Kateb-Yacine de Tizi Ouzou, demain à Aguemoune, à Beni Douala, le 15 juillet en duo avec Ali Amrane à la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou.


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