« Nous allons donner la chance aux plus performants pour défendre les couleurs nationales à l'occasion des prochains jeux Africains prévus en septembre 2015 au Congo. Pour ce qui est des minima, il faudra attendre le mois de janvier 2016 pour décrocher des billets pour Rio 2016 ». Ancien international de la natation algérienne, le responsable de l'instance fédérale s'attend à l'émergence de nageurs et nageuses. « Il y a une nouvelle vague de jeunes qui monte. La place des athlètes confirmés est menacée. D'ailleurs, il y aura un stage juste après la compétition nationale pour regrouper les meilleurs athlètes ». Pour ce qui est des nageurs capables de décrocher les minima A, Chebaraka a estimé qu'il y a trois ou quatre athlètes qui sortent du lot. « Ce ne sera pas facile de se qualifier à la compétition la plus prestigieuse du monde. Nous allons suivre ces jeunes et mettre toute notre expérience à leur service ». Concernant sa relation avec les différentes ligues, Chebaraka est satisfait du travail effectué par les structures de la fédération. « Il ne faut pas oublier que la disponibilité des piscines fait toujours défaut. Cela a chamboulé le programme de préparation des clubs. Malgré ce handicap, il y a des responsables qui font des efforts pour former de jeunes talents. A l'occasion du prochain championnat d'Afrique des jeunes prévu en Egypte, nous allons avoir une idée plus précise sur notre relève », dira-t-il. Pour ce qui est des deux grands espoirs de la natation algérienne, en l'occurrence Oussama Sahnoune et Majda Chebaraka, notre interlocuteur a souhaité que les deux athlètes continuent à s'entraîner dans les mêmes conditions. « Sahnoune est en France, alors que Majda est actuellement au Brésil. Les deux boursiers se portent très bien et sont encadrés par des staffs qualifiés et bien étoffés. Si on veut avoir des résultats de ce duo, il ne faut pas qu'il y ait de rupture dans leur programme. Sahnoune prendra part au championnat du monde du 2 au 9 août. Une occasion pour lui d'améliorer ses chronos », conclut-il.