L'université de la formation continue (UFC) tient, depuis hier, et durant quatre jours, sa dixième université d'été au centre universitaire de Tipasa. Cette édition se distingue par le fait qu'elle intervient juste avant le lancement des grandes réformes au sein de l'UFC qui compte 53 centres à travers le pays. Parmi les chantiers qui seront lancés, prochainement, la révision de ses statuts afin d'intégrer de nouvelles dispositions portant l'introduction du système LMD. « La 10e université de l'UFC est une opportunité et une étape nécessaire pour non seulement l'évaluation de son parcours accompli depuis 25 ans mais aussi la création d'un cadre idoine pour qu'il y ait un échange d'expériences entre les différents intervenants dans notre institution », explique Ahmed Chaâlal, recteur de l'UFC. Selon lui, l'UFC recèle des compétences avérées. « Certes, c'est un acquis indéniable, toutefois, nous mettrons l'accent sur le volet pédagogique afin d'optimiser au maximum la transmission du savoir. C'est dans cette optique que s'inscrit le programme tracé au cours de cette université d'été qui s'articule notamment autour de la formation et de la gestion pédagogiques mais aussi administrative », souligne-t-il. Le bilan de l'année universitaire qui vient de s'écouler est, selon le même responsable, positif. « 60.000 enseignants appartenant au secteur de l'éducation nationale ont suivi des formations à distance et en ligne à l'UFC. C'est un nombre important qui traduit notre volonté de développer davantage ces outils d'enseignement », indique-t-il. En outre, des conventions ont été signées avec d'autres ministères pour former leurs cadres. C'est le cas des ministères des Finances et de l'Intérieur. Par ailleurs, l'UFC s'est mise à l'heure des nouvelles technologies de l'information et de la communication. « La conception des programmes d'enseignement sur les plateformes informatiques et le développement de l'enseignement à distance et en ligne sont un volet que nous avons intégré dans le programme de l'université d'été. Les experts nationaux et étrangers présents donneront des conférences et dirigeront des travaux d'atelie en ce sens pour perfectionner les connaissances déjà acquises par notre corps enseignant et administratif », précise Ahmed Chaalal. Abondant dans le même sens, le secrétaire général du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M'hamed Mohamed Salah-Eddine Seddiki, a souligné que les interventions des experts, nationaux et étrangers, visent notamment à contribuer au travail de perfectionnement engagé par l'UFC, que ce soit sur le plan pédagogique ou sur l'utilisation des nouvelles technologies comme support de transmission du savoir. Pour ce faire, cinq ateliers ont été mis en place : l'ingénierie de la formation en ligne, les formations en ligne ouvertes à tous, l'apprentissage et l'innovation pédagogiques en cours, la conception et la mise en ligne des cours, l'actualisation des cours de la filière des droits des affaires et la gestion pédagogique de l'UFC.