La scène du Théâtre national algérien s'est illuminée en ce début de semaine pour accueillir, chaque soir, de la danse contemporaine et ce pendant six jours. Cette activité entre dans le cadre de la deuxième édition du festival de cet art. En présence de M. Noureddine Lardjane, représentant la ministre de la Culture, la commissaire du festival, Mme Mabarka Kaddouri, s'est félicitée de la présence des jeunes venus massivement. Les jeunes sont d'ailleurs les principaux acteurs de cette manifestation. Ils représentent le reflet des nouvelles générations dans ce domaine de cet art universel. Pour la soirée d'ouverture, c'est le spectacle de danse contemporaine de la troupe de Saida qui a donné le ton. Ces douze jeunes, garçons et filles au talent rayonnant, ont démontré toute la passion qui les anime dans l'exercice de cet art. Un autre plateau de jeunes danseurs a été présenté par les éléments du Ballet national. La danse contemporaine a été ici un cadre d'inspiration pour exprimer leur profond attachement à l'égard de la patrie. Le volet international de cette soirée d'ouverture était représenté par une compagnie de danse d'Italie. Cette présence internationale se retrouvera d'ailleurs tout le long de ce festival avec la participation chaque soir d'un pays invité. Le programme de ces spectacles est à l'affiche au Théâtre national algérien. La danse traditionnelle a également eu sa part dès le premier jour avec la troupe de Sidi Bel Abbès. Il ne faut pas occulter le fait que la danse contemporaine puise ses sources d'inspiration dans les fondements de la danse populaire. D'ailleurs, il est important que nos jeunes générations exploitent cette source inépuisable.