L'Indienne avait été interdite de compétition après qu'un test a révélé qu'elle présentait un taux de testostérone supérieur aux limites autorisées... « Ce que j'ai est naturel, je ne me suis pas dopé donc je ne mérite pas de suspension. Je ne comprends pas pourquoi je devrais changer mon corps pour courir », clamait-elle. La sprinteuse indienne Dutee Chand, interdite de compétition en 2014 pour un niveau trop élevé de testostérone, a été autorisée à courir pour les deux prochaines années, lundi dernier, par le Tribunal arbitral du sport (TAS). Chand, championne d'Inde du 100 m des moins de 18 ans, avait été diagnostiquée comme « hyperandrogène » lors des Jeux du Commonwealth à Glasgow (Ecosse) l'année dernière, une condition révélant un niveau de testostérone supérieur aux limites autorisées par l'IAAF (International Association of Athletics Federations ; Fédération internationale des fédérations d'athlétisme). En attendant des preuves scientifiques Le TAS a annoncé vouloir attendre des précisions de la part de l'IAAF sur les preuves scientifiques démontrant l'impact du niveau de testostérone sur les performances sportives des athlètes hyperandrogènes, avant de se prononcer définitivement sur le dossier. L'IAAF a annoncé dans un communiqué la tenue prochaine d'une « réunion entre ses experts et ceux du CIO pour s'entretenir sur la suite à donner à la décision du TAS ». En attendant, l'athlète indienne de 19 ans pourra prendre part aux compétitions internationales au moins durant les deux prochaines années.