L'économie algérienne a, ainsi, réalisé une croissance de 3,8% en 2014 contre 2,8% en 2013, alors que la croissance du PIB hors hydrocarbures baissait à 5,6% contre 7,1% en 2013. L'amélioration du taux de la croissance économique est le résultat de la reprise du secteur des hydrocarbures « qui semble avoir rompu en 2014 avec le cycle de baisse d'activité », commente l'Office. Le secteur des hydrocarbures a ainsi légèrement reculé de 0,6% par rapport à 2013 où il avait enregistré une forte décélération (-5,5%), note l'ONS, qui souligne qu'il s'agit d'une « amélioration notable » et ne fait pas perdre de point de croissance au PIB. Ce secteur, du fait de son poids important dans la structure du PIB algérien, faisait, en effet, perdre régulièrement quelques points de croissance en raison du ralentissement important de son activité depuis 2006, rappelle l'Office. Cela dit, la « croissance importante » de la production des hydrocarbures enregistrée en 2014 ne s'est pas vraiment répercutée sur la croissance globale du secteur du fait du différentiel important existant entre les prix sur le marché intérieur et ceux sur les marchés extérieurs, relève-t-il. Les exportations d'hydrocarbures étaient, de leur côté, en baisse de 8% en 2014 passant à 58,5 mds de dollars (4.709,6 mds DA) contre 63,7 mds de dollars en 2013. Quant à la décélération du PIB hors hydrocarbures, elle s'explique notamment par les baisses d'activité dans l'agriculture et le BTPH, selon la même source qui argumente par le fait que le PIB hors agriculture a connu une croissance de 3,9% en 2014 contre 2,3% en 2013. Concernant les échanges extérieurs, l'ONS précise que les importations globales avaient atteint 5.502,4 mds DA en 2014 réparties entre 4.765,3 mds DA de marchandises et 737,1 mds DA de services. Pour les exportations, elles ont été évaluées à 5.252,6 mds DA en 2014 réparties entre 4.709,6 mds DA en hydrocarbures, 208 mds DA en autres biens hors-hydrocarbures et 335 mds DA en services.