Les prix du pétrole progressaient à l'ouverture hier à New York, le baril s'installant au-dessus de 90 dollars, alors que les investisseurs anticipaient une nouvelle baisse des stocks aux Etats-Unis. Le prix du baril est monté jusqu'à 90,44 dollars, son plus haut niveau depuis le 7 décembre, jour où le contrat de référence avait atteint un sommet depuis deux ans. A Londres, le prix du Brent a grimpé à son plus haut niveau depuis début octobre 2008. Le marché trouvait du soutien du côté des chiffres des industriels du pétrole (API), selon qui les stocks de brut ont chuté de 5,8 millions de barils la semaine passée. Ils ont également fait part d'un recul des stocks d'essence. «La forte hausse des importations aurait dû être le signe d'une hausse des stocks», se sont étonnés les analystes de Commerzbank.Selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires, les stocks de brut auraient reculé de 2,3 millions de barils et ceux de produits distillés, dont le fioul de chauffage et le gazole, de 600.000 barils. Ils tablaient en revanche sur une augmentation des réserves d'essence de 900.000 barils. Le rapport de la semaine précédente avait révélé une chute impressionnante de près de 10 millions de barils pour les stocks de brut.