Le principal accusé dans l'affaire de l'attentat à la bombe survenu le 06 septembre 2007 à Batna, Z. Oualid, a été condamné, jeudi dernier, à la peine capitale. Le tribunal criminel près de la cour de Batna, rapporte l'APS, qui a prononcé ce verdict a également condamné à mort par contumace d'autres personnes en fuite, 63 individus en tout, impliqués dans cette affaire, à l'exception de 7 personnes pour qui le ministère public avait requis, au début du jugement mercredi dernier, une dissociation de leur cas de celui du groupe en fuite. Les prévenus, précise le tribunal, étaient poursuivis pour homicide volontaire avec préméditation, blessures volontaires, possession et usage d'explosifs dans des lieux publics et participation à des organisations terroristes. Par ailleurs, d'autres personnes ont été aussi condamnées par ce même tribunal, à savoir Kh. Imad (mineur au moment des faits) à 5 ans de prison ferme ainsi que A. Hicham et Dh. M-Lamine à 15 ans de prison ferme respectivement, assortie d'une amende de 1 million de DA, pour appartenance à un groupe terroriste. Des peines de 5 années ont été également prononcées à l'encontre de B. Djamel et I. Abderazak pour non-dénonciation de crime, et de 3 années de prison ferme à l'encontre de A. Hocine, M. Farès, Kh. Tahar et Kh. Ali pour le même chef d'inculpation tandis que Abderazak R., un autre accusé, a été relaxé. Le dernier prévenu sera jugé par le tribunal des mineurs et se compte parmi les 12 arrêtés après l'attentat qui a causé la mort de 25 personnes et blessé 172 autres. Rappelons que parmi les victimes de cet attentat suicide commis par un dénommé Aboumokdad El-Wahrani, des citoyens de différentes localités de la wilaya des Aurès qui s'étaient déplacés pour accueillir le président de la République Abdelaziz Bouteflika, en visite de travail et d'inspection dans cette wilaya. En effet, la déflagration a eu lieu aux environs de 17 heures à la rue Laarbi Tebessi, au centre ville de Batna, alors que la population attendait le passage du cortège du président de la République. Ce dernier d'ailleurs, après l'explosion, avait retardé sa visite par solidarité avec la population locale. Pour revenir au procès et s'agissant de la plainte civile, le tribunal a ordonné le versement, par les deux premiers condamnés, de la somme de 20 millions de DA au Trésor public, sans préjudice des droits du reste des victimes et de leurs ayants droit.