Aucun changement ne sera opéré dans le système du baccalauréat sans l'aval du gouvernement, a déclaré, hier, la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit. « La proposition soumise par les experts à l'occasion de la tenue de la conférence nationale d'évaluation de la réforme de l'école (25-26 juillet), concernant l'examen du baccalauréat, requiert l'aval du gouvernement car s'inscrivant dans le cadre du système national des examens », a affirmé Mme Benghebrit à l'APS. La ministre a indiqué que son département s'attelait à réunir les propositions issues de cette conférence en vue de les soumettre au gouvernement avant la fin septembre. Les participants à la conférence avaient préconisé une réduction du volume horaire des épreuves du baccalauréat et l'organisation de deux sessions du bac, la première devant sanctionner la 2e année secondaire et la seconde au terme de la troisième année secondaire. Pour Mme Benghebrit, l'introduction d'une première session en 2e année secondaire requiert une autre proposition consistant en la fiche d'évaluation continue pour garantir l'assiduité des élèves. Cette proposition « n'implique pas une annulation de certaines matières, mais plutôt une anticipation de l'enseignement de ces matières dispensées en terminale », a précisé la ministre soulignant que « la fiche d'évaluation continue sera toujours en vigueur durant la 3e année secondaire pour inciter l'élève à se présenter aux cours ». « Avant de mettre en œuvre cette proposition, nous devons disposer d'une vision exhaustive et instaurer une période transitoire, condition sine qua non si le gouvernement venait à donner son accord », a-t-elle ajouté.