Ouverte dimanche dernier, l'année universitaire verra la mise en place de nombreuses mesures pour pouvoir contenir le flux considérable des étudiants et assurer un bon déroulement de la formation supérieure de la communauté estudiantine. Intervenant, hier, sur les ondes de la Chaîne I de la Radio nationale, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a mis en exergue l'effort soutenu du gouvernement pour assurer les meilleures conditions aux étudiants dans les différentes filières et spécialités. Il a, à l'occasion, mis l'accent sur le rôle assigné à l'Université algérienne au sein de son environnement économique. Un objectif majeur visé par l'introduction du système LMD dans la formation supérieure. Pour le ministre, l'objectif majeur assigné à l'Université est de s'intégrer davantage dans le tissu économique et industriel environnant. Cela étant, les établissements d'enseignement supérieur doivent évoluer en adéquation avec les besoins exprimés à l'échelle locale par le secteur économique. C'est l'un des axes majeurs que le département de Hadjar et les partenaires sociaux comptent débattre au cours de cette année dans le cadre de l'évaluation du système LMD, plusieurs années après son introduction. De l'avis de pédagogues, l'heure est à l'évaluation de ce système. Pour certains, il y a certes des avantages mais il y a également des dysfonctionnements auxquels il faut remédier pour pouvoir aller de l'avant. C'est également l'avis des partenaires sociaux, syndicats et organisations estudiantines. Ils se disent bien placés pour dresser l'état des lieux. Et estiment qu'il est primordial de dégager les moyens appropriés pour permettre à l'Université algérienne en général et l'étudiant en particulier de trouver leur place dans le processus de développement socio-économique du pays. C'est ce qui a fait dire aux responsables du secteur que l'année universitaire sera bien chargée. Car au-delà de l'ouverture de plusieurs filières et de l'extension de nombreux départements, les cadres du secteur auront à défendre devant les parlementaires, le projet de loi sur la recherche scientifique et le développement technologique et les amendements apportés.