Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a déclaré, lundi dernier à Alger, que la prochaine rentrée universitaire sera plus favorable aux étudiants comme aux enseignants du moment que de nouvelles mesures ont été prises par le ministère pour mettre en place un climat plus favorable. Lors d'une visite d'inspection des projets relevant de son secteur, Tahar Hadjar a indiqué que la grande partie de la politique de son département est consacrée pour l'étudiant. «C'est le centre de toute notre politique d'enseignement supérieur. Il faut penser à se comporter avec lui d'une nouvelle manière». «Une série de mesures sera prise dans les prochaines semaines afin de créer un climat apaisé au sein de l'Université et d'évacuer un certain nombre de problèmes pour se concentrer uniquement sur l'aspect pédagogique», a-t-il ajouté. Par ailleurs, dans les prochains jours, le ministre compte recevoir des représentants des organisations estudiantines, des syndicats d'enseignants, des professeurs et des acteurs du monde économique et industriel. S'agissant des enseignants, Tahar Hadjar a reconnu qu'il y avait des problèmes comme le logement dont la solution ne dépendait pas directement de ses services, mais nécessite une concertation avec d'autres ministères. Par ailleurs, il a rappelé la nécessité de procéder à une évaluation du système LMD (Licence-master-doctorat), onze ans après son application dans les universités algériennes pour mettre en valeur ses points forts et tenter de corriger les dysfonctionnements qu'il a générés. «Le système LMD n'est ni bon, ni mauvais en soi. C'est la manière de l'appliquer, les moyens déployés et la politique d'enseignement et d'organisation suivies qui en font un bon ou un mauvais système», a-t-il dit, assurant que l'évaluation se fera avec la participation de toute la famille universitaire, et ne remettra pas en cause le système.