« Cet accord intervient dans le cadre du renforcement des relations bilatérales et fait suite à la rencontre ayant regroupé le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et le président du Conseil italien », a souligné le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb lors d'un point de presse à l'issue d'une réunion avec la ministre italienne. L'intérêt de cet accord réside dans sa capacité « d'évaluer et de mettre en place un dispositif de suivi des projets lancés et déterminer, afin de les résoudre, les problèmes afférents eu égard à la qualité et l'ampleur du partenariat », entre les deux pays. Selon Bouchouareb, « des projets structurants entrant dans la politique économique et la stratégie industrielle du pays sont en voie de réalisation, notamment dans les domaines de l'énergie, l'électricité et de la mécanique ». Ce dernier domaine est « bien avancé ». Il se traduit par la mise en place imminente de deux usines. L'une d'Iveco « pour le montage de camions » et le second projet concerne la firme automobile Fiat. Le ministre a affirmé qu'une partie de la production de la future usine sera destinée à l'exportation. « La volonté du gouvernement est d'aller vers un pôle automobile basé sur l'intégration et la sous-traitance », a-t-il indiqué. Affirmant que les entreprises Iveco et Fiat sont toujours en concertation et dès « qu'elles veulent se lancer nous sommes prêts », a-t-il indiqué. La ministre du Développement économique italien a réaffirmé, de son côté, la volonté des entreprises italiennes de s'installer en Algérie pour élargir le champ de coopération entre les deux pays. « L'Italie dispose de beaucoup de technologies et ses entreprises sont prêtes à venir en Algérie pour y travailler et gagner un marché en Afrique ». Elle ne manquera pas de souligner le désir « de prospecter d'autres opportunités d'investissement, notamment dans les énergies renouvelables et l'agriculture ». Elle a évoqué la volonté de son pays d'avoir « une plateforme algéro-italienne d'exportation vers l'Afrique ». Pour Federica Guidi, « le gouvernement italien, à travers des entreprises, est prêt à renforcer les relations bilatérales ». Ce partenariat est qualifié de part et d'autre « d'important ».