Dans le cadre de la 7e édition du Festival international de la musique symphonique (du 12 au 19 septembre 2015), l'orchestre symphonique de Jilin (Chine) a donné, mercredi dernier au soir, aux côtés des formations de la Pologne et de la Syrie, un concert de haut niveau à la hauteur de l'immense créativité musicale qu'a été et que demeure la Chine. Cet ensemble, une trentaine de musiciens au violon, alto, violoncelle, flûte, hautbois, clarinette, basson, double basse, cor, trompette, trombone et timbale, représente le symbole de cette grande école musicale. Le programme choisi pour cette soirée était bien adapté à cette haute performance artistique. Ainsi, huit œuvres ont été interprétées comprenant les pères de la musique universelle : Mozart, Tchaïkovski, Mendelssohn et Webber. Les compositions interprétées ont fait particulièrement intervenir plusieurs instruments tels le violon, la flute et le violoncelle. Le programme comprenait aussi dans cette voie un divertissement notamment dans le second morceau : Sérénade pour cordes (Mozart). Au cours de ce concert, qui a captivé intensément le public, le violoniste de cet ensemble, Zhong Tongtong, a interprété une composition personnelle et originale qui a fait rêver l'assistance. Il est à la fois une symphonie, une berceuse et une danse.