L'armée nigériane a libéré 90 personnes, dont des femmes et des enfants, après avoir délogé des membres de Boko Haram de deux villages dans le nord-est du Nigeria. « Les soldats ont secouru 23 hommes, 33 femmes et 34 enfants des mains des terroristes » dans les villages de Dissa et Balazala dans le district de Gwoza dans l'Etat de Borno jeudi, a indiqué le porte-parole de l'armée, Sani Usman. Selon le porte-parole militaire, l'école primaire de Gwoza a rouvert ses portes récemment alors que les insurgés de Boko Haram l'avaient fermée après avoir décrété l'an dernier son « califat » régional dans cette ville stratégique. « La réouverture de l'école primaire de Gwoza est une chose importante parce que l'éradication de l'éducation occidentale fait partie des objectifs que s'est fixés Boko Haram dans sa campagne meurtrière de terreur », a ajouté le porte-parole des militaires qui a promis de mettre en place les mesures adéquates pour assurer la sécurité des élèves et de leurs enseignants. Selon cette source, les soldats ont également intercepté un certain nombre de militants de Boko Haram qui fuyaient la zone des combats déguisés en civils. Malgré les efforts de l'armée nigériane et ceux de la force régionale qui la soutient, on est sans nouvelles, depuis avril 2014, des plus de 200 lycéennes enlevées dans leur école de la ville de Chibok par des insurgés du même groupe terroriste.