L'Agence de wilaya de l'emploi (AWEM) de Tizi Ouzou a organisé, jeudi dernier, une journée nationale d'information et de sensibilisation portant sur la vulgarisation des deux modes de recrutement, à savoir le Contrat de travail aidé (CTA) et le Contrat de formation insertion économique (CFI). Cette manifestation, qui s'est déroulée simultanément à travers le réseau national au niveau de toutes les Agences de wilaya de l'emploi, est destinée à toutes les catégories de la société dont les institutions de l'emploi publiques et privées. Elle a été consacrée à la « vulgarisation des mesures d'encouragement et d'appui à la promotion de l'emploi ». Elle a été l'occasion a été pour les partenaires présents à prendre « connaissance des mesures incitatives et d'appui à la promotion de l'emploi et au recrutement et les dispositions législatives et réglementaires relatives aux mesures fiscales et parafiscales au profit des organismes employeurs, afin de les sensibiliser et de les encourager à recruter des demandeurs d'emploi et plus particulièrement les primo-demandeurs ». A cet effet, des organismes, comme la Cnas, la Cnac, la Casnos, l'inspection du travail et la direction des impôts, ont été sollicités par les jeunes et surtout les employeurs qui ont posé une série de questions et sollicité des éclairages réglementaires en matière de fiscalité et de parafiscalité notamment l'allégement des procédures fiscales. Ils ont surtout dénoncé la bureaucratie et les lenteurs administratives. Yazid Tizerarine, directeur de l'AWEM de Tizi Ouzou, a indiqué que les délais de traitement des dossiers ne dépassent guère la dizaine de jours. Idem pour le directeur des impôts, Belabiod, qui a souligné avoir instruit ses agents afin de traiter les dossiers au fur à fur de leur arrivée et ne plus s'en tenir aux délais de rigueur précisés par la loi. Tizerarine a rappelé que pour l'année 2015, l'AWEM de Tizi Ouzou a traité et visé, au 31 août dernier, 1.563 dossiers de demande en CTA, 120 en CFI et 8.300 placements dans le dispositif classique. Le directeur des impôts a exhorté l'entreprise privée à revoir à la hausse ses conditions salariales et d'emploi à « l'effet de permettre aux jeunes demandeurs d'emploi de s'orienter vers le secteur privé que de rechercher à tout prix un recrutement au niveau des institutions publiques du fait de la stabilité de l'emploi ». Il ne manquera pas d'appeler « le privé à concurrencer les entreprises étrangères qui ne lésinent pas sur les moyens pour embaucher les meilleurs éléments par un intéressement salarial. »