La visite du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, à Aïn Defla a permis de relever plusieurs points positifs mais aussi négatifs. Suite au dernier changement à la tête de l'Etablissement public de santé de proximité (EPSP) Khemis Miliana et aux instructions données à la DSP, des changements notables sont constatés. Toutefois, le ministre a exhorté le personnel de la santé, les responsables locaux et la radio locale à sensibiliser les citoyens sur la présence de structures de santé de proximité afin de soulager les CHU du flux des patients. Comme il a rappelé à l'hôpital de Miliana, première étape de sa tournée, que « les EPSP assurent les mêmes prestations que les hôpitaux puisqu'ils sont dotés de médecins spécialistes ». Pour ce qui est des médecins gynécologues, une spécialité qui connaît des perturbations, Boudiaf s'est félicité de l'apport en médecins du secteur privé. « Félicitations aux gynécologues privés de la wilaya qui font un travail remarquable. La loi est claire pour établir des conventions avec les hôpitaux ». Et de s'enquérir des conditions d'hospitalisation en mettant l'accent sur la nécessité de faire profiter les aide-oignants des programmes de formation. Au niveau du centre intermédiaire de prise en charge des toxicomanes qu'il a inauguré, le ministre s'est réjoui de la réalisation d'une telle structure. Boudiaf s'est par la suite rendu au service des urgences de l'établissement public hospitalier d'El Attaf avant de procéder à la pose de la première pierre de construction d'une polyclinique à Rouina, dotée d'une enveloppe financière de plus de 108 millions de dinars. Cette réalisation réservée aux consultations générales et spécialisées couvrira les besoins de 55.000 habitants. Après avoir inauguré le service d'anatomie pathologique au chef-lieu de wilaya, le ministre s'est rendu sur le chantier de construction de l'hôpital de 240 lits. L'enveloppe budgétaire consacrée à cette réalisation, qui était initialement de l'ordre de 3,8 milliards de dinars, a nécessité une rallonge de un milliard de centimes. Pour encourager l'arrivée de spécialistes dans cet hôpital, dont la réception est prévue dans une année, 24 villas de haut standing sont également en construction.