De notre envoyé spécial : Walid Souahi La 6e édition du Salon international de la pêche et de l'aquaculture (Sipa 2015), organisé du 1er au 4 octobre, au Centre des conventions d'Oran, sous le slogan « pour une contribution effective des filières de la pêche et de l'aquaculture à la diversification de l'économie nationale », a pris fin hier. Le point fort de cette ultime journée fut la naissance d'un premier consortium dans le domaine de la pêche et de l'aquaculture. Trois conventions ont été, par ailleurs, signées, pour promouvoir le développement des activités liées à ces filières. Le consortium a un caractère « historique », selon le directeur général de la Chambre algérienne de la pêche et de l'aquaculture (Capa) Mejdoub Benali. « Le ministère de la pêche s'est engagé à développer le secteur au travers de ce consortium », a-t-il fait savoir. La première des trois conventions a été signée entre la Capa et le regroupement des professionnels de la pêche tunisien. La seconde, entre le Centre de recherche et du développement de la pêche et de l'aquaculture (CRDPA) et le centre universitaire de recherche italien (Conisma). La troisième entre l'Institut technologique et de recherche en pêche et en aquaculture de Collo dans la wilaya de Skikda et un organisme italien. Les professionnels du secteur de la pêche et de l'aquaculture se sont montrés satisfaits des résultats et des opportunités offertes par le salon. Quatre jours durant, le secteur de la pêche et de l'aquaculture était au cœur de l'économie du pays. Des débats et des sessions d'études ont révélé ses potentialités et ses contraintes. Le salon a permis aux opérateurs économiques, aux professionnels de la pêche et de l'aquaculture et aux investisseurs de conclure des accords de partenariat. De la mise sur pied de chantiers navals aux fermes aquacoles, en passant par la formation de main-d'œuvre et le transfert du savoir-faire, le SIPA est devenu, durant quatre jours, une bourse des affaires. Dans son allocution de clôture, le directeur général de la CAPA a indiqué que « l'Etat œuvre à développer le secteur de la pêche et de l'aquaculture pour sortir de l'économie pétrolière ». Selon lui, « l'autre priorité est de développer une relation de confiance entre les professionnels de la pêche, les instances nationales et internationales ». Mejdoub a, enfin, annoncé que « les prochaines éditions du Sipa auront lieu à Oran et ce, par rapport à la disponibilité des infrastructures dont dispose cette ville ». Selon les organisateurs, cette cinquième édition du Sipa a enregistré 3.000 visiteurs par jour.