L'ambassade du Canada en Algérie organise, depuis hier, la troisième édition du salon de l'éducation qui se déroule à l'hôtel Hilton à Alger. Deux jours durant, en présence de nombreux étudiants, des représentants d'universités et d'instituts algériens et même des parents s'y pressent. L'ambassadrice du Canada, Isabelle Roy, a prononcé à l'ouverture officielle de cet évènement, un discours de bienvenue dans lequel elle a mis en évidence les possibilités d'éducation dans son pays. « Elles pourraient servir vos ambitions quelles qu'elles soient », a-t-elle déclaré à l'adresse des étudiants, précisant que le choix d'une destination peut avoir « des répercussions sur les perspectives d'emploi d'une personne et sur la qualité de sa vie ». L'an dernier, ils étaient 3.000 à visiter le salon, « je souhaite vous voir plus nombreux cette année », dit-elle. L'ambassadrice a également mis en valeur l'expérience canadienne en matière d'éducation basée sur l'apprentissage sur le terrain, la recherche et l'innovation tout en soulignant la grande diversité des programmes dans les systèmes public et privé qu'offrent les universités, les collèges et les écoles de formation technique et professionnelle dans les deux langues, française et anglaise. Dix-sept prestigieuses institutions canadiennes d'éducation sont présentes à ce salon, dont l'université du Québec à Montréal, l'université d'Ottawa, Vancouver Island University. En plus de la qualité de l'enseignement dispensé dans ces établissements, l'ambassadrice n'a pas omis d'évoquer les atouts naturels et culturels des villes canadiennes. Pour toutes ces potentialités, ils sont nombreux, selon elle, les étudiants étrangers qui ont choisi le Canada pour poursuivre leurs études. « Ils étaient 335.000 venus du monde entier, en 2014, dont 1.300 d'Algérie, un nombre en nette croissance depuis une dizaine d'années », a-t-elle fait savoir. Paroles et attentes de jeunes La forte présence d'étudiants de différentes universités et facultés d'Alger et des wilayas limitrophes, dont Boumerdès, Blida et Tizi Ouzou, témoigne de l'intérêt que portent ces étudiant à ce pays. Islam, étudiant en 4e année mécanique, aimerait y poursuivre ses études. Selon lui, « il y a plus de perspectives et d'opportunités d'emploi ». Samira, étudiante en 5e année pharmacie à l'université d'Alger, souhaiterait, elle aussi, continuer ses études pour « la qualité de la formation et surtout la pratique. En Algérie, il n'y a pas de travaux pratiques. D'ailleurs, les étudiants ont fait grève parce qu'il n'y a pas d'amphithéâtre », se désole-t-elle. Quant à Adel, en classe de terminale dans un lycée à Tizi Ouzou et basketteur, son ambition est d'obtenir son bac pour pouvoir poursuivre des études en sport. « Cette spécialité n'est pas très développée en Algérie. J'aimerai continuer mes études à l'étranger et c'est pour cette raison que je suis venu aujourd'hui pour m'informer sur les opportunités de formation dans ce domaine », dit-il. Les personnes intéressées pourront se renseigner auprès des représentants canadiens présents à ce salon.