Le ministre a réitéré à son invité « l'engagement de l'Algérie de construire un partenariat dans une nouvelle vision basé sur des projets de transformation du fer de Ghar Djebilet (Tindouf) et du phosphate ». L'autre projet lancé en commun est l'usine de montage de véhicules. Abdeslam Bouchouareb tout en signalant de « ne pas cerner et limiter le partenariat chinois à cette seule usine », a affirmé son ouverture prochaine probablement en 2016. Lors de la réunion ayant regroupé le ministre de l'Industrie et des Mines avec le président du Conseil chinois pour la promotion de la coopération sud-sud, Lyu Xinhua, accompagné d'une délégation de chefs d'entreprise chinois, en présence du ministre du Commerce, Bakhti Belaïb, et le président du Forum des chefs des entreprise, Ali Haddad, le ministre a affirmé que « cette rencontre revêt une importance et à nous de tracer un parcours pour un partenariat solide ». Pour Bouchouareb, le partenariat doit être basé sur l'investissement d'autant que des facilitations sont apprêtées. A commencer par la loi sur l'investissement et les avantages douaniers. De même « 49 nouveaux parcs industriels des 91 programmés ont été réalisés en sus des 11.600 hectares de foncier aménagés selon les normes requises », a rappelé Bouchouareb qui a souligné par ailleurs que « l'Algérie tend à augmenter le taux de développement estimé aujourd'hui à 7% » conviant dans ce sens les entreprises chinoises à venir « investir dans des domaines plus larges ». S'adressant au président du Conseil chinois pour la promotion de la coopération sud-sud, Lyu Xinhua, Bouchouareb a tenu à le mettre en confiance en sa qualité de partenaire du projet, suite au sinistre qui a ravagé une partie de l'ENIE. « L'ENIE et ses travailleurs n'ont pas été affectés par l'incendie et sont décidés plus que jamais à aller dans ce partenariat stratégique ». Par ailleurs, le volume des échanges commerciaux entre les deux pays est estimé à 10 milliards de dollars)). De son côté, Lyu Xinhua a exprimé la volonté des investisseurs chinois à renforcer l'investissement en Algérie en affirmant que « a réduction des revenus de l'Algérie en raison de la baisse des prix du pétrole est un épisode passager puisque l'Algérie dispose de beaucoup d'autres ressources ». Selon lui, « les entreprises chinoises vont axer leurs efforts pour la réalisation de projets communs, des projets gagnant-gagnant ». Mieux, « les entreprises chinoises interviendront dans des projets communs avec les Algériens et feront profiter les Algériens de leur savoir-faire dans divers domaines », a-t-il confirmé. L'ambassadeur de Chine à Alger a souligné que la visite de Lyu Xinhua « s'inscrit dans le sillage de la visite de Sellal en Chine en avril dernier et les deux parties avaient la volonté d'instaurer un partenariat global notamment industriel ». Il relèvera que « la situation a changée (chute de prix du pétrole) » mais « la détermination des Chinois de venir investir reste intacte. Car l'Algérie est un partenaire prioritaire pour la Chine ». Ali Haddad a, de son côté, appelé à la création « d'un conseil d'affaires algéro-chinois qui renforcera la confiance des entreprises ». Pour sa part, le président du Groupe Benamor, Ali Benamor, a souligné l'importance de ce « partenariat stratégique ».