La hausse est perceptible sur le marché et les étals des grandes surfaces. Tous les produits de consommation - à l'exception de ceux subventionnés - ont connu une augmentation. C'est ce qui ressort des chiffres fournis par l'Office national des statistiques (ONS) à l'APS, qui relèvent une hausse du rythme de l'inflation annuel à 5,3% en septembre dernier contre 5,1% un mois auparavant. Une tendance haussière qui s'explique par une augmentation de plus de 6% de l'indice des prix à la consommation durant septembre 2015 par rapport au même mois de l'année dernière. Les prix des biens alimentaires ont augmenté de près de 7% avec 8,3% pour les produits agricoles frais et 5,6% pour les produits agroalimentaires. Idem pour les prix des biens manufacturés qui ont connu une croissance de 5,7%, tandis que ceux des services ont enregistré une hausse de 4,5%, soit la même variation enregistrée le mois dernier, selon l'ONS. Les hausses ont été enregistrées, essentiellement, pour les légumes frais (+40,3%), viande de poulet (+13,8%) et poissons frais (+4%), relève l'Office. D'autres produits ont également connu des augmentations mais de moindre ampleur telles les viandes ovine (+3,7%) et bovine (+2,9%). Par ailleurs, les prix des biens manufacturés ont grimpé, quant à eux, de plus de 4,6%, et les services de plus de 4%. Cette augmentation a touché l'ensemble des produits du groupe alimentation et boissons frais à l'exception des œufs (-9,7%) et les fruits frais (-1,8%). Les hausses les plus prononcées, durant les neuf mois de l'année en cours, ont concerné la pomme de terre (+30,5%), les légumes frais (+16,64%), poissons frais (+11,4%), viande de poulet (+9,14%), viande bovine (+3,02%) et viande ovine (+2,3%). Les prix des produits manufacturés ont affiché une hausse de près de 0,6% alors que ceux des services ont stagné. Les hausses les plus remarquables ont concerné les fruits frais (+22,6%) et les légumes frais (+20,8%). La loi de finances complémentaire pour 2015 a prévu un taux d'inflation de 4% (contre 3% dans la loi de finances initiale), rappelle-t-on.