Il faudrait remonter à 2012 pour voir quatre buts inscrits à Tizi Ouzou en championnat par les Canaris. Ce fut face au MC Saïda ce jour-là où les défunts Hemani et Ebossé avaient inscrit respectivement un doublé et un but pour étriller les Saïdis 4-0. La JSK a aussi inscrit quatre buts, mais en Coupe d'Algérie en 2013 face à la modeste formation du NRB Kala (4-2). C'est dire qu'en disposant de l'USMH sur le score de 4-2, les Canaris ont tout simplement régalé leurs fans, alors que tout avait mal commencé pour eux avec cette ouverture du score des Harrachis par Bouguèche à la 37e minute et qui aurait pu même tuer le match à la 43e. Et comme on dit souvent, la seconde période étant celle de l'entraîneur, Bijotat a su trouver les mots pour transcender ses joueurs et surtout jouer la bonne carte, celle de Rahal qui a été incorporé en seconde période à la place de Yesli. Ce changement a permis au milieu kabyle de se stabiliser et d'offrir de belles opportunités à l'attaque. Une attaque qui a réussi à planter trois banderilles en moins de 15 minutes. C'est d'ailleurs Raieh qui a sonné la charge en récupérant le cuir au milieu du terrain pour s'en aller fusiller des 20 mètres le portier Chaal. Ce retour rapide dans la partie a été déclencheur puisque les visiteurs n'ont pas pu réagir aussitôt, et les voilà à menés quatre minutes plus tard, suite à cette réalisation de Boulaouidat avant que Diawara ne vienne lui aussi asseoir la victoire, profitant tous deux des espaces laissés par l'axe de l'USMH. Boulaouidat conclura la balade kabyle par un 4e but, avant que Bouguèche ne sauve l'honneur avec un second but. Pour Bijotat, c'est la victoire des joueurs qui ont su très bien réagir après le repos. « Mes poulains ont fait montre d'un grand courage et surtout d'une formidable détermination à vouloir remporter le gain du match. » Mais, pour le Français, il ne faut pas s'enflammer. « Nous devons garder les pieds sur terre et rester concentrés sur les matches à venir ». Les supporters étaient aux anges, notamment Hamou Aït Benamara, qui n'a pas mis les pieds au stade du 1er-Novembre pendant 14 ans.