à l'occasion d'une journée d'étude sur la protection de la forêt, le ministre a rappelé que la journée du 25 octobre a pour but de mettre en exergue le rôle que jouent l'arbre et la forêt dans l'éducation environnementale et dans le domaine économique. Face aux incendies, principaux facteurs de la dégradation des forêts, le ministre a appelé à œuvrer davantage pour préserver ce patrimoine. Il a mis l'accent sur les politiques et pratiques de conservation et de gestion des forêts qui doivent être mises en œuvre afin d'instaurer des stratégies d'adaptation. L'objectif de celles-ci est d'inverser la tendance actuelle, stopper la dégradation de l'environnement et réduire le risque de pertes en ressources forestières et en diversité biologique. Lors de cette journée d'étude à laquelle ont pris part des forestiers et universitaires, Mme Meddour, chercheuse à l'université de Tizi Ouzou, a indiqué que la plupart des feux de forêt en Algérie sont dus aux activités humaines. « On a jugé opportun d'entreprendre des enquêtes sur le terrain auprès des professionnels des forêts et de la protection civile pour comprendre les raisons des incendies de forêt afin de prévenir ou de réduire leur incidence et d'améliorer les campagnes de prévention », a-t-elle affirmé. « Notre but est d'établirdes stratégies efficaces de communication en direction du public », a-t-elle ajouté. L'intervenante a mis l'accent sur la sensibilisation pour favoriser une prise de conscience des riverains et leur implication plus active dans les activités de lutte, de gestion forestière en tant que moyen de prévention à travers notamment le débroussaillement.Les participants ont présenté les bilans des incendies de forêt qui constituent une menace pour la pérennité des ressources forestières comme le chêne liège. Par ailleurs, Ferroukhi s'est rendu dans la localité de Ras El Ma pour présider la cérémonie d'introduction du pistachier Verra dans cette zone steppique du Sud de la wilaya. Il a assisté aux opérations de projet de plantation de bandes vertes pour lutter contre la désertification. Ces projets font partie d'une réserve pastorale de 120.000 hectares inscrite dans le cadre du Fonds de lutte contre la désertification et de développement du pastoralisme et de la steppe. Cette superficie est gérée par le Haut-Commissariat du développement de la steppe, avec l'inscription d'un projet de mise en défens, de plantations fruitières, brise-vent, de plantations fourragères notamment la triplex (el guetfa) sur une superficie de 33.000 ha.