Un premier rallye international est prévu du 1er au 9 du mois de novembre prochain dans le féerique désert algérien. Des moyens colossaux à la hauteur de l'évènement ont été consentis par les responsables de la Fasm pour assurer une réussite totale à cette épreuve inscrite sous le slogan « Challenge sahari international ». Une bagatelle de 140 millions de dinars (14 milliards de centimes) a été nécessaire pour s'offrir les moyens idoines en vue de frapper un grand coup pour une entame en force de cette manifestation. D'autant plus que les promoteurs veulent en faire une véritable « marque déposée » dans la nomenclature des compétitions mondiales des sports mécaniques. Et c'est dans cette optique que les responsables de la fédération algérienne des sports mécaniques vont s'investir afin d'inscrire officiellement le « Challenge sahari international » dans le calendrier international de la discipline. Le président de la Fasm, Chihab Bahloul, s'engage, selon ses dires lors de la conférence de presse tenue dimanche dernier à Alger, à atteindre cet objectif dans un délai de trois ans. C'est dire combien la détermination des responsables des sports mécaniques en Algérie d'inscrire dans la durée le rallye international d'Algérie est grande. Un défi majeur pour les promoteurs du projet et pour l'Algérie. Après la décennie noire, certains cercles ont perduré dans leur stratégie vipérine véhiculant une fausse image sur une Algérie pourtant stable et sécurisée. L'idée de l'organisation du premier rallye international s'aligne dans le registre de cette politique de « marketing » qui veut vulgariser, à travers les quatre coins du monde, une image juste d'un pays stable et paisible. Et pour cause, l'important travail de proximité effectué par la Fasm a donné ses fruits. Plusieurs pays étrangers vont y prendre part. Outre les Etats-Unis d'Amérique, l'on cite la participation de l'Italie, de la France, de la Libye, des Pays-Bas et de la Roumanie. Le nombre total des participants étrangers s'élève à quelque 72 pilotes. Sur le plan logistique, d'importants moyens ont été déployés par les organisateurs. Des bivouacs, de la connexion internet (haut débit), de la restauration et des navettes sont, entre autres, prévus. Loin de l'aspect de la performance, les organisateurs n'ont qu'une seule idée en tête à la fin du rallye : avoir réussi à commercialiser une belle image de l'Algérie en plein essor culturel, touristique et sécuritaire. Au regard de l'importante couverture audiovisuelle (ENTV, Bein Sports, radio...) et une présence massive de la presse écrite, le défi est, semble-t-il, largement à la portée des organisateurs. Joindre l'utile diplomatie à l'agréable sport. Trois formules au menu de l'épreuve Au volet de la compétition, trois épreuves sont inscrites dans la feuille de route de ce premier rallye international. Il y aura la catégorie raid qui, selon le vice président de la Fasm, Farid Sendjakdine, met davantage l'accent sur la notion de navigation, de régularité et de découverte. La vitesse n'est pas prise en compte. Cette épreuve n'est pas chronométrée. Les raids sont accessibles à tous les véhicules. La catégorie chrono est une épreuve dans laquelle l'élément temps est primordial pour l'établissement d'un classement. Et, enfin, pour la catégorie régularité, celle-ci est basée sur le temps, la vitesse et la distance. Si la formule raid se fera sur des pistes et des dunes, celles chrono et régularité sont prévues, faudrait-il le noter, sur des routes bitumées.