L'entretien a été l'occasion d'un tour d'horizon sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun, particulièrement le développement de la situation en Libye, le processus de paix au Mali, le conflit syrien et le problème de la migration ainsi que le terrorisme international. Les discussions ayant trait à la question libyenne ont permis de dégager une convergence de vue en faveur d'une solution politique consensuelle, intégrant la réconciliation nationale, qui s'articule autour de la formation rapide d'un gouvernement d'union nationale, en application de l'accord présenté aux parties libyennes par le représentant spécial des Nations unies. Concernant le Mali, Lamamra a exprimé son optimisme quant à la mise en œuvre de l'accord de paix et de réconciliation intermalien, mettant l'accent sur la nécessité de renforcer le rôle et la capacité de la Mission des Nations unies au Mali dans la stabilisation de la situation dans ce pays. A propos de la Syrie, les deux ministres ont abordé les efforts diplomatiques internationaux déployés en vue de parvenir à une solution politique au conflit, notamment la dernière conférence internationale tenue à Vienne. Le problème de la migration a, également, fait l'objet d'un échange de vues sur les solutions préconisées, et ce, à quelques jours du sommet prévu les 11 et 12 novembre à la Valette (Malte). Les deux ministres ont, ensuite, évoqué les perspectives d'approfondissement et de diversification de la coopération algéro-britannique, tout en se félicitant des développements positifs qu'elle a enregistrés ces dernières années. Dans un communiqué publié lundi dernier, le ministère des Affaires étrangères avait indiqué que la visite de Ramtane Lamamra s'inscrit dans « le prolongement de leurs échanges en février dernier, à Alger, lors de la visite du chef de la diplomatie britannique », soulignant que « les deux ministres poursuivront, à cette occasion, leurs consultations politiques aussi bien sur des questions bilatérales que régionales et internationales d'intérêt commun ». La même source a ajouté que Lamamra et Hammond passeront ainsi en revue « les avancées enregistrées dans les différents volets de la coopération bilatérale et les perspectives de leur renforcement et élargissement à de nouveaux secteurs ». « La régularité des consultations politiques de l'Algérie avec le Royaume-Uni tout comme avec les autres pays membres du Conseil de sécurité des Nations unies confirme le rôle pivot de notre pays sur la scène régionale et internationale », a indiqué le communiqué du MAE.