Il a annoncé, lors d'un discours prononcé à l'occasion d'une journée d'information organisée par le ministère de l'Enseignement supérieur, qu'une cellule de valorisation sera mise en place avec pour mission de traduire les travaux des chercheurs sur le terrain. Il a également rappelé l'installation d'un comité sectoriel permanent de la recherche scientifique en octobre dernier, en application de la réglementation en vigueur. « On a fixé une liste préliminaire des propositions de travaux de recherche à mener dans différents domaines. Cette liste reflète le volume des besoins du secteur qui attendent de trouver des réponses liés à des dossiers d'actualité », a-t-il précisé. A cet effet, le ministre a signalé que des chantiers de réforme seront mis en œuvre notamment au niveau de l'Ecole nationale d'administration (ENA), du Centre national d'études et analyses pour la population et le développement (CENEAP), du Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG) ainsi que des laboratoires de recherche et de développement relevant des services extérieurs et des centres de formation. En outre, l'Observatoire national du service public, dont la création juridique est en cours, va permettre d'ouvrir de nouveaux horizons dans les domaines de la recherche liés notamment à l'approche participative, à la modernisation des modes de gestion des services publics de proximité et à l'amélioration de la performance économique des collectivités locales, a-t-il précisé. Nouredine Bedoui a mis l'accent sur l'importance de la recherche scientifique, recommandant à ce que les établissements du secteur pouvant contribuer dans ce domaine « doivent voir leurs activités ravivées, redynamisées et appelées à s'ouvrir sur toutes les opportunités de coopération avec le secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique ». L'accord, fruit d'une vision stratégique du gouvernement En ce sens, le ministre de l'Intérieur a estimé que l'accord-cadre de coopération dans le domaine de la recherche scientifique et du développement technologique, signé entre son ministère et celui de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique est « le fruit d'une vision stratégique du gouvernement et d'orientation du président de la République ». Par ailleurs, Nouredine Bedoui a précisé que la politique de formation sera orientée aussi vers la promotion de partenariats solides et élargis avec les différents départements ministériels concernés tout en signalant que « la nouvelle approche préconisée par son département vise à traiter efficacement les questions de la gestion des affaires publiques locales et s'articule essentiellement sur l'utilisation optimale de la ressource humaine qui constitue un capital réel à valoriser pour la promotion du développement local ». Il a cité, à l'occasion, les défis auxquels fait face son secteur, entres autres, la violence dans ses différentes formes, le suicide et la criminalité ainsi que les défis de l'expansion urbaine, qui exigent le recours à des politiques prospectives et préventives. « Nos ambitions et aspirations dans ce domaine sont grandes et notre approche de travail consiste en le déploiement de tout ce qui est susceptible de nous aider dans la mise en œuvre du plan d'action du gouvernement pour la partie relevant de notre compétence », a-t-il précisé, et de conclure : « nous sommes dans une course contre le temps pour relever les défis de la modernisation des services publics et de la diversification de l'économie nationale ».