Hier, il a exhorté les cadres de son département à trouver les meilleures formules pratiques à même de dynamiser ce secteur, toutes filières confondues. Mais, il faudra avant tout rompre avec l'ancien système devenu archaïque et qui ne répond plus aux préoccupations de l'heure. Le système préconisé est intensif, moderne, efficace, de proximité, rapide et direct basé essentiellement sur le partenariat, l'échange d'expériences, la formation pratique et l'accompagnement technique. « Si on ne change pas de système, ce sera la stagnation. Il faut créer rapidement ce réseau d'accompagnement », a déclaré le ministre lors d'une rencontre sur l'innovation et le transfert technologique au service du développement. Il faut, selon le ministre, renforcer la production dans toutes les filières : lait, céréales, viandes rouges, aquaculture en mettant en place les mécanismes nécessaires permettant ce changement et en réactivant le réseau des intervenants dont les chambres d'agriculture et les conseils interprofessionnels. Les acteurs impliqués dans la mise en œuvre des programmes d'encadrement (instituts et centres de recherche et développement, établissements de formation) et les opérateurs publics et privés, les agriculteurs, les éleveurs, les associations et les coopératives sont désormais appelés à échanger leurs expériences en matière d'encadrement et de valorisation de leurs acquis dans le but d'améliorer la production. Deux rencontres sont prévues avant le 15 décembre prochain afin d'enclencher cette nouvelle dynamique : l'une avec le secteur de la Formation et de l'Enseignement professionnels pour achever le travail entamé et l'autre avec le secteur de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. « Parce que tout va changer en matière de technologie tant dans la manière de gérer les systèmes de cultures intensives que dans les conduites culturales et les intrants », a souligné le ministre. Il a, par ailleurs, fait savoir, lors d'une conférence de presse, que le système actuel n'est pas en adéquation avec la dynamique en cours. « Il faut adapter l'offre à la demande et aux besoins et défis actuels et futurs », dit-il précisant qu'il faut sélectionner « un système ouvert où s'interfèrent les connaissances de toutes les compétences nationales publiques et privées ». Le nouveau programme de production préconisé est « intégré, rationnel et efficace ». Ferroukhi a également mis en évidence l'intérêt de vulgariser « les bons messages » à travers les supports médiatiques notamment les radios locales et les nouvelles technologies de l'information. Comme il a appelé à libérer les initiatives dans toutes les filières d'activité, le plus important pour lui ce sont « les résultats sur le terrain ».