Les immeubles du centre-ville, notamment ceux des rues Asselah Hocine et Larbi Ben M'hidi, sont en phase terminale. Le projet de réhabilitation du centre ville doit à terme concerner des centaines d'immeubles, a expliqué le wali d'Alger, Abdelkader Zoukh, au cours de sa visite de travail jeudi dernier. Pour la première tranche prioritaire concernant l'hyper centre urbain, un programme de travail a été déjà mis en place qui consiste, en fonction de l'état de chaque immeuble, à ravaler les façades, à refaire l'étanchéité et la toiture, à consolider les cages d'escalier et les balcons et à restaurer les planchers. Ce ne fut pas le cas pour les cités à l'est d'Alger. L'opération avance doucement, sachant que plusieurs immeubles n'offrent pas les mêmes conditions de travail aux entreprises de réalisation. Les quelques immeubles en cours de travaux à la rue Larbi Ben M'hidi font partie d'un programme global destiné à la remise en l'état de 13.690 immeubles répartis sur les 14 communes d'Alger. Dans une première phase, il est retenu la rénovation d'immeubles de 7.200 logements se trouvant sur les grands boulevards à Alger-centre pour une enveloppe de dix milliards de dinars. Le wali a constaté l'état d'avancement des projets de réhabilitation des cités, notamment à Alger-centre, El Mouradia, Hydra, Ben Aknoun, Hussein Dey et Rouiba. Ce programme a bénéficié aux habitants de quelques immeubles vétustes des grandes artères. « Par ailleurs, un lifting urbain est attendu à la cité HLM et les cités Les falaises d'Aïn Taya », a fait savoir Zoukh au terme de sa visite à ladite commune. Cette APC a ainsi dressé une liste de 11 bâtiments qui nécessitent des travaux d'entretien et de rénovation. Le wali a également insisté sur l'importance d'une cité propre. « Optez pour des machines à laver sécheuses. Evitez d'accrocher le linge à même les fenêtres, ou optez pour des machines collectives, offrant une sécheuse », a-t-il préconisé. Le programme de réhabilitation des cités d'Aïn Taya coûtera à la wilaya de 2,81milliards de dinars, à travers la Direction de l'aménagement et de la restructuration des quartiers (DARQ), chargée de sa mise en œuvre. Le wali avait instruit la DARQ d'associer les communes qui le souhaitent à l'opération de réhabilitation du vieux bâti se trouvant sur leur territoire. Plusieurs d'entre elles ont répondu favorablement à l'appel, comme Alger-centre, Sidi M'hamed, Bir Mourad Raïs, Hydra, Dar El Beida, Bab Ezzouar, Rouïba, Hussein Dey, Kouba et Chéraga.