« La Commission des réformes de la Fifa avance doucement dans la bonne direction », mais le processus manque de transparence, a jugé Domenico Scala, le président de la commission électorale de la Fifa. « Le processus de réforme de la Fifa devrait être plus transparent », a estimé M. Scala, qui a lui-même formulé une série de propositions de réformes. La commission présidée par l'avocat suisse François Carrard a entamé, jeudi dernier au siège de la Fifa à Zurich, sa troisième et dernière réunion qui devait se conclure hier. Parmi les propositions qui devraient figurer dans son rapport final, la limitation à 12 ans des mandats cumulés du président et à 74 ans l'âge maximum, un contrôle renforcé de l'intégrité des membres du Comité exécutif et la publication de la rémunération du président et des membres du gouvernement du football mondial. Ces propositions doivent ensuite être présentées au Comité exécutif des 2 et 3 décembre qui pourra les amender. Leur version finale sera soumise au vote des 209 fédérations membres de la Fifa, lors du congrès extraordinaire du 26 février prochain, celui de l'élection du successeur de Joseph Blatter. M. Scala, qui s'exprimait lors d'une conférence organisée par International football Arena (IFA) sur « la crédibilité du sport de haut niveau et des grands événements sportifs », a rappelé les propositions qu'il a lui-même formulées et présentées le 20 juillet devant le Comité exécutif et qui lui semblent indispensables afin de restaurer la crédibilité de l'institution. Selon lui, les problèmes actuels de la Fifa « relèvent à la fois des individus et des structures (...) Nous devons accepter que la corruption est systémique dans le football. Si nous reconnaissons cela, nous pourrons régler le problème ».