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L'état d'urgence pour dix jours
Mali
Publié dans Horizons le 21 - 11 - 2015

Ibrahim Boubacar Keïta, le Président malien, qui est rentré précipitamment dans l'après-midi de vendredi dernier d'un sommet de pays du Sahel à Ndjamena, au Tchad, a décrété, dans la soirée, à l'issue d'un Conseil des ministres extraordinaire qu'il a convoqué après l'attaque sanglante de l'hôtel Radisson Blu de Bamako, l'état d'urgence pour dix jours, une mise en berne de tous les drapeaux et un deuil national de trois jours sur toute l'étendue du territoire national en hommage aux 27 morts, dont 6 Russes, et 7 blessés à compter de demain lundi à 00h00. « Unis, nous vaincrons les forces du mal et de la terreur. La terreur ne triomphera pas dans le pays des fiers et courageux ancêtres que nous avons tant chantés », dit-il, appelant chacun à « garder son calme et sa confiance en la République qui saura défendre ses fils au-dedans comme au-dehors ». Le président malien, qui a salué le travail des forces de sécurité, rappelle que les « terroristes », qui étaient déterminés à faire des massacres dans l'hôtel, « n'ont rien à voir avec la religion ». Selon un communiqué du gouvernement, « l'état d'urgence institué permettra de renforcer les moyens juridiques des autorités administratives et compétentes pour rechercher et mettre à la disposition des autorités judiciaires des terroristes qui seraient en cavale et d'éventuels complices ».
Le président, dont les services seraient à la recherche de « trois suspects qui pourraient être impliqués dans l'attaque de l'hôtel Radisson », se considère en guerre comme François Hollande, son homologue français. Il n'exclut pas, dit-il, de prendre au besoin de nouvelles mesures. Cette agression contre un hôtel fréquenté de surcroît par une clientèle quasiment étrangère, intervient au moment où « des progrès importants sont constatés dans le processus de paix » entre le gouvernement, d'un côté, et la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA) et la
plateforme de l'autre, signataires en mai-juin derniers à Bamako d'un « accord de paix », fruit de neuf mois de tractations entre les deux parties sous la médiation algérienne à Alger. Cette attaque n'est pas la première. Elle rappelle la prise d'otages du 7 août dans un hôtel à Sévaré, au centre du pays (13 morts) et le premier attentat antioccidental qui a visé, le 7 mars dernier, un bar-restaurant à Bamako (cinq morts), deux actes revendiqués par le même groupe terroriste, Al-Mourabitoune, un patchwork créé en 2003.
A N'djamena, le deuxième sommet des chefs d'Etat du G5 Sahel, un organe régional qui regroupe cinq pays du Sahel que sont le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad, annonce la création d'une force conjointe. Cette force sonne comme une réponse des cinq pays à l'attaque subie par Bamako vendredi dernier. En plus de la force militaire conjointe, un comité de défense et de sécurité et une plateforme de coopération en matière de sécurité ont été créés. « Nous sommes tous sahéliens, nous sommes confrontés aux mêmes problèmes. Nous n'avons d'autre choix que d'unir nos efforts », a indiqué le président tchadien Idriss Déby qui succède au Mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz à la présidence en exercice du G5.


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