Une journée d'étude portant sur les techniques innovatrices pour l'entretien et l'exploitation des infrastructures routières a été organisée, hier, à la Safex d'Alger, par les experts italiens de l'agence Anas. Cette journée, qui se tient, à l'occasion du salon international des travaux publics, a été décidée lors de la réunion du comité bilatéral algéro-italien qui s'est tenue en mai dernier à Rome et qui a porté sur l'organisation par le partenaire italien d'actions de formation en direction des ingénieurs et gestionnaires algériens des infrastructures routières en Algérie. A cette occasion, le DG des réalisations au ministère des Travaux publics, Boualem Chetaïbi, a mis l'accent sur l'effort de modernisation de l'infrastructure routière en Algérie et la nécessité de mettre en place une stratégie de sauvegarde de ce patrimoine, à travers la recherche de l'efficacité par des techniques modernes de gestion. « Cette journée permettra à nos cadres de bénéficier d'un transfert de savoir-faire de la part des ingénieurs italiens », a-t-il ajouté Outre le réseau italien, l'agence italienne gère les infrastructures routières pour le compte de plusieurs pays dont le Qatar, la Libye tout en aidant d'autres à mettre en place des systèmes de concession de la gestion des autoroutes, à l'instar de ce qu'elle fait pour la Colombie. Elle est présente en Algérie depuis 2008. Elle a le contrôle sur un tronçon de l'autoroute Est-Ouest et vient de bénéficier du projet de la pénétrante de Batna, selon le directeur de l'Anas, Claudio Agassi Agassi a déclaré qu'il mettait les connaissances et le savoir-faire des ingénieurs de son pays au service des partenaires algériens. L'Anas a pour partenaires l'Agence nationale des autoroutes et l'Agence de gestion des autoroutes qu'elle accompagne dans le contrôle de la mise en place du réseau autoroutier national. Marcello Petrangelli, du groupe Anas, rappelle que l'objectif est d'assurer à travers la qualité du réseau routier, la sécurité. La mission de l'agence est comparable à celle des divers organismes en Algérie à savoir les deux agences de gestion des autoroutes (ANA et AGA) ainsi que le centre de contrôle comme le CCTP, le centre de contrôle des travaux publics et l'Ecole nationale des travaux publics. Sur la situation du secteur routier en Algérie, l'expert italien a déclaré qu'il a les mêmes contraintes et les mêmes spécificités de par la densité du trafic de marchandises (64%) ainsi que des personnes (plus de 90%).