« L'entraîneur Rafa Benítez a tout notre soutien et toute notre confiance. Il a été choisi pour son professionnalisme, sa trajectoire, son expérience et il a des capacités démontrées », pour aller de l'avant avec cette équipe, a déclaré Florentino Perez lors d'une conférence de presse à Madrid, soulignant qu'il est là « depuis très peu de temps ». « Le match a été très mauvais », a admis Florentino Perez, 68 ans, en disant comprendre le mécontentement des supporteurs, mais « laissons-le travailler, les victoires arriveront ». Perez a expliqué avoir parlé avec l'entraîneur et lui avoir fait part de sa confiance. Il a nié avoir fait l'objet de pressions de la part de joueurs qui auraient souhaité se défaire de l'entraîneur. « Il a une bonne relation avec les joueurs et avec le comité de direction et avec moi », a-t-il insisté. Benitez a succédé à l'Italien Carlo Ancelotti et en dépit de son imposant palmarès, avec notamment une Ligue des champions remportée avec Liverpool (2005), il est loin d'avoir l'aura d'Ancelotti, qui a été un joueur de haut niveau, notamment à l'AC Milan. Cela s'est ressenti à Madrid dans la connaissance du vestiaire de l'Italien et sa gestion tout en rondeur des stars et des egos. Ronaldo et Ramos, deux poids lourds du vestiaire, avaient d'ailleurs pris position pour le maintien de « Carletto » en fin de saison dernière. Alors que certains regards se tournaient vers lui, Zinedine Zidane, entraîneur de la réserve du Real Madrid, a de son côté assuré dimanche n'être « pas pressé » de diriger l'équipe première du club merengue. « Je suis l'entraîneur du Castilla. Benitez est l'entraîneur du Real Madrid, de l'équipe première, et pour le moment, les choses sont bien ainsi », a dit le technicien français. « Je parle pour maintenant, ce qu'il adviendra dans six mois, personne ne peut le dire », a cependant précisé Perez.