Métro d'Alger: réception de deux projets d'extension au cours du deuxième semestre de 2026    Attaf arrive à Beyrouth pour une visite officielle en République libanaise    Le chef du Gouvernement tunisien exprime sa gratitude à l'Algérie pour son soutien à la Tunisie    Sahara occidental : RSF dénonce l'expulsion par l'occupation marocaine de deux journalistes espagnols    Cyclisme/ TAC2025/ Grand Prix de Sakiet Sidi Youcef : victoire au sprint de l'Erythréen Maekele Milkiyas    Tennis / Tournoi ITF "J30 Alger" : 22 jeunes joueurs algériens engagés    Hidaoui annonce le lancement du concours national "Jeunes ambassadeurs de la Mémoire" le 18 février    Les explosions nucléaires françaises dans le Sahara algérien un "crime horrible" qui fait encore des victimes    Sonelgaz signe un mémorandum d'entente avec Siemens Energy    Norvège exprime son ferme rejet de tout déplacement forcé de Palestiniens de leur territoire    Mascara: l'Etat de l'Emir Abdelkader a incarné les valeurs humaines et civilisationnelles    Rencontre stratégique pour renforcer l'intégration industrielle et énergétique algéro-africaine au Sénégal    Le ministre de la santé reçoit des membres du SAP    Cessez-le-feu à Ghaza : cinquième échange de prisonniers entre le Hamas et l'entité sioniste    La succursale de la banque turque "Ziraat Bankasi" agréée par la Banque d'Algérie    Les mesures du projet de loi de Finances 2025 visent à améliorer le climat des affaires en Algérie    Les enjeux miliaires et sécuritaires dans le cadre du dialogue Otan/Méditerranée    Une crise s' invite à la Fédération guinéenne de football    la 18e journée programmée le 11 février    Le tournoi national de la presse reconduit    L'UIPA s'indigne des «déclarations racistes»    Attribution de 30 logements à Khadra    Sécurité routière à Mostaganem 1.469 motos contrôlées durant le mois de janvier    Le BTPH en tête des offres de formation    C'est 30 ans de mensonges et de massacres au Moyen-Orient !    250 tonnes d'aides humanitaires collectées au profit des palestiniens à Ghaza    Quatorze films institutionnels distingués    «Les perspectives et défis des théâtres en Algérie» en débat    Benjamin Stora appelle les autorités françaises à revenir à la légalité internationale    Coupe d'Algérie (1/8es de finale): l'USMH et le MOB passent, historique pour le CRT    "Soupçon d'Art, l'Art en partage", une exposition qui met en valeur le patrimoine culturel algérien et africain    Sauvetage de 15 candidats à l'immigration clandestine au nord-est des côtes de Boumerdes    Renouvellement par moitié des membres du Conseil de la nation : 99 dossiers de déclaration de candidature acceptés jusqu'à jeudi    Le ministre de la Santé se réunit avec les membres de la Commission nationale de prévention et de lutte contre le cancer    Le président de la République opère un mouvement partiel dans le corps des présidents de Cours et des procureurs généraux    Natacha Rey demande l'asile politique pour Piotr Tolstoï en Russie en raison de persécutions judiciaires        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Real Madrid: La crise succède à l'humiliation
Publié dans Le Temps d'Algérie le 23 - 11 - 2015

Chahuté par l'ensemble du Santiago Bernabéu, le pressant de démissionner, Florentino Pérez se retrouve au cœur de la crise qui secoue l'institution blanche. Une situation presque logique, tant les choix présidentiels expliquent le marasme dans lequel se trouve le Real Madrid.
«Tu es qui, toi ? Tu as déjà joué au football ? Tu te prends pour qui ?» Sitôt débarqué en zone mixte du Santiago Bernabéu, Marcelo perd ses nerfs. La première question, concernant l'attitude des Merengues durant le Clasico, suffit à le faire sortir de ses gonds.
En soi, l'illustration la plus claire du mal-être qui règne dans le vestiaire madridista. Croqué et humilié par l'ennemi blaugrana de toujours, le Real se prépare à vivre des jours pénibles : oui, il vient d'entrer dans une crise dont il a le secret. Simple détonateur, ce revers ne surprend presque personne dans l'ancien Chamartin, tant les Merengues étaient à la peine dans le jeu depuis le début de saison. La première défaite encaissée à Séville laissait ainsi présager d'une déroute face au Barça.
De fait, seul l'écart affiché au tableau d'affichage surprend. Une surprise qui, dès la mi-temps, puis au coup de sifflet final, presse le Santiago Bernabéu à exiger la démission de Florentino Pérez, coupable, selon le public blanc, d'être la cause de tous les maux du club. À dire vrai, les aficionados locaux sont loin d'avoir tort. Très loin même.
Benítez, coincé entre son vestiaire et son président
«Aujourd'hui, comme toujours, mais plus que jamais, Hala Madrid. Et aujourd'hui, ce cri du cœur se traduit par un ‘Florentino démission'.» Carlos Mendoza, président de l'association des Valeurs du madridismo, peine à cacher sa colère. Dégoûté plus que déçu par ce Cl&sico, il quitte le Santiago Bernabéu avec l'envie de renverser le président actuel. Dans l'œil du cyclone, Florentino Pérez concentre toutes les critiques des supporters. Et elles sont nombreuses.
La première d'entre elles renvoie à mai dernier, lorsqu'il annonce, en grande pompe, le licenciement de Carlo Ancelotti, adoré par l'aficion et adulé par ses joueurs. Malgré les demandes pressantes de Cristiano Ronaldo et de Sergio Ramos, il préfère se fier à son instinct légendaire et décide de ramener Rafa Benítez a casa. Cette décision, incomprise par l'ensemble de la nébuleuse madridista, offre un crédit plus que limité à l'ancien technicien du Castilla.
D'autant plus que ce même Benítez, adepte d'un système compact et d'une organisation presque militaire, se veut en antithèse du coaching à la coule de son prédécesseur. Dès le coup d'envoi de l'exercice, les premiers couacs se font sentir.
Premier en bisbille avec le nouveau jefe, Cristiano Ronaldo ne supporte pas son repositionnement. Idem, il ne se sent pas considéré comme la star de l'équipe. Gareth Bale, caprice facturé 100 millions d'euros de Florentino Pérez, trouve, lui, grâce aux yeux du nouveau technicien madrilène.
Au jeu des comparaisons, l'importance du Portugais, malgré quelques semaines difficiles, est à des années-lumière du Gallois. Comme lors de ce Clasico, c'est bien l'ancien Spur qui s'est une énième fois mué en fantôme.
Telle une ombre, il fait le bonheur du seul Florentino Pérez - qui, lors de cet été, a refusé une offre à plus d'une centaine de millions d'euros de Manchester United. Dans le même sens, comment expliquer la préférence de Benítez pour Danilo en lieu et place de Carvajal ? «C'est l'équipe de Florentino Pérez, ses chouchous doivent jouer», peste Carlos Mendoza, porte-parole de socios désabusés. Pourtant, il ne le sait que trop bien : le premier à trinquer sera Benítez, coupable d'avoir accepté un challenge qu'il ne pouvait relever, et coincé entre les exigences présidentielles et celles de ses poids lourds du vestiaire.
Une révolte populaire pour répondre au putsch présidentiel ?
Le président de l'association de défense des Valeurs du madridismo, toujours : «Le pire, c'est qu'aucun candidat ne lui fera face aux prochaines élections.» En effet, par un tour de passe-passe administratif, le board actuel a changé les statuts du club. Et donc, les conditions pour qu'un socio se présente aux élections présidentielles… À la suite de la débâcle de ce Clasico, les nombreux chants prônant son départ prennent des airs de révolte populaire.
Mais, de la crise institutionnelle jusqu'à la crise sportive, le premier à trinquer se trouve sous la guérite du Bernabéu, non dans sa loge d'honneur. Bien qu'un licenciement de Benítez ne soit pas, encore, à l'ordre du jour, les prochaines rencontres merengues feront office de juges. Dans la manche de Florentino Pérez, une dernière carte lui reste à dégainer. Et elle répond au nom de Zinédine Zidane. Actuellement en tête de son groupe de troisième division, l'entraîneur du Castilla est évoqué par tous les journalistes en charge du suivi du Real Madrid comme le potentiel successeur de Benítez. Ne reste plus qu'une question : quand ?


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.