La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem Si-Amer, a affirmé, hier, qu'il existe « une volonté politique pour la lutte contre la violence sous toutes ses formes notamment la violence à l'égard des femmes. Il y a une vision commune et claire en ce sens au niveau du gouvernement qui travaille en cohésion et poursuit son travail dans la réalisation de la stratégie de lutte contre la violence », a-t-elle assuré. Mounia Meslem s'exprimait à l'occasion de la cérémonie de remise des prix aux lauréats du Prix national de lutte contre la violence à l'égard des femmes, à Djenan El Mithak en présence des membres du gouvernement, des députés, des sénateurs et des représentants de la société civile. La ministre a mis l'accent sur le rôle de l'élite, la société civile et les imams dans la lutte contre toute forme de violence. « Le gouvernement a adopté la démocratie participative. La lutte contre ce phénomène implique tout le monde », a-t-elle souligné. Mounia Meslem a saisi l'occasion pour rappeler les avancées réalisées pour la protection de la femme et la famille, sur instructions du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Elle a cité, en ce sens, en présence du ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, l'amendement du code pénal. « La loi adoptée par l'APN n'est pas bloquée au niveau du Conseil de la nation. Le vice-président du Conseil de la nation a assuré que la loi est programmée pour la session d'automne », a-t-elle précisé et d'ajouter : « le président de la République a investi dans la promotion de la femme. Aujourd'hui elle est présente au Parlement et dans les postes de décision. De même pour la charte de la réconciliation nationale qui ne pouvait réussir sans la participation de la femme algérienne », a-t-elle soutenu ». Le concours lancé sous le thème « la lutte contre la violence à l'égard des femmes du point de vue religieux » a vu la participation de 81 candidats dont six ont été retenus. Il s'agit d'une chercheuse de Blida, un professeur de Bouira, une animatrice à la Radio du Coran, deux imams de Djelfa et Khenchela et un imam bénévole, médiateur lors de la réconciliation nationale et dans les conflits conjugaux de la wilaya de Tiaret. « On se base sur le discours religieux correct et constructif dans notre stratégie, qui est inspirée des valeurs de l'islam », a précisé Mounia Meslem.