Ghania Idali, vice-présidente de l'Assemblée populaire nationale algérienne (APN), a souligné, samedi dernier, dans les camps des réfugiés sahraouis, la nécessité de mettre en œuvre toutes les décisions des Nations unies, estimant que la poursuite du conflit « met l'organisation onusienne à rude épreuve quant à sa capacité dans l'application du droit international et la préservation de la paix et de la sécurité dans le monde ». Mme Idali, qui préside la délégation algérienne participant au 40e anniversaire de la création du Parlement national sahraoui, a tenu l'ONU pour responsable des souffrances du peuple sahraoui et de l'occupation de ses territoires ». Rappelant que toutes les décisions et résolutions internationales sont en faveur du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance, la parlementaire algérienne a souligné que « les Nations unies sont appelées à appliquer légalité internationale et à mettre fin à l'occupation des territoires sahraouis, dernière colonie en Afrique ». Elle a réaffirmé, à l'occasion, que « l'Algérie ne ménagera aucun effort et à tous les niveaux en faveur du peuple sahraoui jusqu'à la réalisation de son objectif suprême qui est l'indépendance ». Saïda Bounab, la présidente du groupe d'amitié et de fraternité avec le peuple sahraoui, a souligné « la nécessité d'accélérer le processus d'organisation d'un référendum » afin de permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination. Elle a, également, souligné la nécessité de cesser les violations de l'occupation marocaine et son pillage des ressources naturelles du Sahara occidental ». Mme Bounab a souhaité que le prochain rapport de l'envoyé de l'ONU au Sahara occidental, Christopher Ross, soit « décisif » pour la question sahraouie, soulignant la nécessité de « poursuivre le combat sur le plan international en faveur de la cause sahraouie ».