L'Algérie a, de tout temps, apporté un soutien indéfectible à tous les peuples qui luttent pour leur libération et l'exercice de leur droit universellement reconnu à l'autodétermination. Elle demeure, à ce jour, fidèle à cette position, tracée depuis son indépendance, et qui représente un principe constitutionnel et un fondement principal de sa politique étrangère. Cette position traditionnelle s'est, une fois de plus, manifestée à l'occasion de trois entretiens qu'a eus, au cours d'une même semaine, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, avec le président de la République arabe sahraouie démocratique, Mohamed Abdelaziz, l'envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, Christopher Ross, ainsi qu'avec le ministre des Affaires étrangères de l'Etat de Palestine, Ryad El-Maliki. Une semaine qui s'est achevée par la célébration par l'Algérie de la Journée mondiale de solidarité avec la Palestine. La démarche du président de la République, la plus haute autorité nationale en matière de politique étrangère, compte tenu de ses prérogatives constitutionnelles, reflète autant la position constante et immuable de l'Algérie en faveur du droit du peuple du Sahara occidental à l'autodétermination que son soutien indéfectible à la cause palestinienne. Même si ces causes justes ont, chacune, leurs spécificités, elles relèvent toutes deux d'un principe-clé de l'ordre international contemporain, celui qui a permis à de nombreux peuples de maîtriser leur destinée propre et de prendre place dans le concert des nations comme Etats indépendants. Faudrait-il rappeler, dans ce contexte, que la position de l'Algérie n'a pas changé depuis l'inscription de la question du Sahara occidental, en 1963, sur la liste onusienne des territoires non autonomes. Elle s'adosse à la résolution 1514 qui consacre le droit des peuples à l'autodétermination, en préconisant un règlement juste de ce conflit devant déboucher sur un référendum d'autodétermination, tel que stipulé dans toutes les résolutions et décisions du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale des Nations unies. L'Algérie œuvre, dès lors, en soutien, en tant que pays voisin, au processus onusien visant la recherche d'une solution au conflit du Sahara occidental, conformément à la légalité internationale.Dans le même sillage, l'Algérie a saisi l'opportunité de la présidence de la 29e session de l'Assemblée générale de l'ONU en 1974 pour donner la parole au défunt président Arafat devant la plénière de l'AG des Nations unies et œuvré pour la proclamation de l'Etat palestinien, le 15 novembre 1988 à Alger, avant d'appuyer l'adhésion de la Palestine à l'ONU en qualité d'Etat membre observateur en 2012. Ainsi, notre pays continue d'apporter son soutien inconditionnel à la cause palestinienne pour la concrétisation des aspirations du peuple palestinien à un Etat indépendant avec El Qods pour capitale. Cette position va de pair avec la profondeur et la solidité des liens fraternels entre les peuples algérien et palestinien. En définitive, grâce à sa politique étrangère éclairée et ses positions de principe constantes, l'Algérie ne ménage aucun effort pour apporter son soutien aux causes justes dans le monde en se positionnant, sans jamais transiger, dans le camp des opprimés et en œuvrant à faire entendre leurs voix. C'est cela qui illustre la fidélité de l'Algérie à sa propre histoire et qui fonde l'exemplarité de la cohérence de son action internationale.