• Tizi-Ouzou : Retard dans la réalisation des locaux à usage professionnel Sur un quota de 6700 locaux attribués à la wilaya de Tizi-Ouzou dans le cadre des 100 locaux par commune et du programme présidentiel du quinquennal 2005-2009, à peine 30% seront livrés d'ici la fin de l'année en cours. Seuls 1894 seront remis à leurs locataires à l'issue du 4e trimestre 2011. Ainsi, 652 locaux seront distribués le 1er trimestre, 752 autres le second trimestre alors que pour les 3e et 4e trimestres, il est prévu respectivement 133 et 357 locaux. Ce programme mis en œuvre en 2006 et qui a nécessité une enveloppe de plus de six milliards de dinars a été retardé par un ensemble de contraintes dont le plus récurrent est la rareté du foncier. Et lorsque le terrain est disponible, il est souvent accidenté ou traversé par des servitudes comme les lignes de haute et moyenne tensions électriques, les réseaux d'AEP et d'assainissement. Il y a ensuite l'insuffisance des études préalables au lancement des travaux de réalisation. Et enfin, le manque d'entreprises qualifiées pour leur réalisation quand celles qui sont désignées ne se désistent pas au profit d'autres pour incapacités financières. Un désistement qui, à son tour, génère des surcoûts supplémentaires alors que ce programme inscrit à l'actif du Fond Commun des Collectivités Locales (FCCL) ne peut faire l'objet de réévaluation et ne tient pas compte des spécificités montagneuses de la région. Rachid Hammoutène. • Habitat : Le wali veut favoriser les entreprises locales Lors de sa dernière visite à Draâ-El-Mizan considérée la plus pauvre de la wilaya, M. Abdelkader Bouazgui a eu à enregistrer avec beaucoup d'amertume les retards enregistrés dans la réalisation et la concrétisation des projets de logements toutes formules confondues. Que ce soit à Frikat, Ain-Zaouia, Mkira, Tizi-Ghenif ou à Draâ-El-Mizan chef-lieu de daïra, c'est le même constat navrant. Le premier magistrat local n'a pu contenir sa colère devant autant de retard et de laxisme des uns et des autres. Le wali a mis l'accent pour que ces retards qui induisent des révisions des coûts soient rapidement comblés. Pour lui, il est nécessaire que les entreprises locales soient privilégiées surtout que nombreuses sont celle créées par des jeunes universitaires dans le cadre des différents dispositifs d'aide à la création de micro-entreprises et d'insertion des jeunes et que faute de plan de charge conséquent, elles sont vouées à une mort certaine. Les passe-droits et autre «tchipa» les font écarter de tout avis d'appels d'offres. Le wali n'a pas manqué d'interpeller ses services et ceux des daïras et communes quant à la nécessité de voir l'implication des entreprises locales dans le développement local. «Notre programme conséquent doit intégrer les entreprises locales qui sont génératrices d'emplois pour les jeunes chômeurs de la wilaya», dira-t-il, d'autant que pour lui, nombre d'entre elles, de par le dynamisme de leurs patrons, sont capables de relever tous les défis. Un plaidoyer qui a été droit au cœur des nombreux jeunes présents au cours de cette visite. R. H.